L'enfance Est-elle Ce Qui Doit être dépassé

L’enfance est une étape importante de la vie. C’est une étape de formation, au cours de laquelle l’enfant devient ce qu’il sera et acquiert des valeurs morales et des comportements. L’époque des trottinettes, des poupées et de la marelle est une époque insouciante où l’enfant encore naïf, obéit aux règles de son environnement, c'est-à-dire ses parents, ses camarades d’école etc.… et intègre les conventions sociales. Nous sommes alors en droit de nous demander si ces enseignements ne sont pas un frein à la pensée de l’enfant. En effet, on lui apprend ce qui est bien, ce qui est mal mais il pourrait l’apprendre par lui-même au cours de sa vie. En lui apprenant, on lui empêche de le découvrir par lui-même et donc de s’en faire sa propre idée. Que faut-il que l’enfant garde de l’enfance, et à quoi faut-il au contraire qu’il échappe ? Le sujet suppose par le terme « dépasser » qu’il faut aller plus loin que ce qu’on nous a inculqué. On veut donc s’éloigner de quelque chose qui n’est pas forcément que positif. L’enfant a donc des vices comme l’Homme, il est faillible, il commet des erreurs et doit s’en extirper. On dit, dans le langage courant, de quelqu’un qui a gardé sa fraîcheur, sa vivacité et sa capacité de s’amuser qu’il a « gardé son âme d’enfant ». L’enfance devient alors quelque chose de positif qui faut s’avoir en partie conserver dans sa vie d’adulte. N’est-ce pas la preuve que l’enfance est remplie à la fois de vice et de vertu ? Mais quels sont-ils ? Pour étudier ce sujet, nous procéderons en deux parties. La première envisagera les points à conserver de l’enfance, ce qui est positif dans cette période de la vie. La seconde, quant à elle, ne verra pas seulement les points à garder de l’enfance. Elle ira plus loin et fera l’explication de ce qui est néfaste dans l’enfance pour devenir un Homme.

L’enfance est un période importante, qui commence dès la naissance et qui est suivie de l’âge adulte. Elle est très importante puisque c’est la que l’enfant commence à avoir des avis, des opinions et même à penser. Cette prise de position commence par exemple, lorsqu’un enfant refuse de manger sa compote puis plus tard lorsqu’il s’oppose aux décisions de ses parents. A l’adolescence, l’enfant, qui n’en est plus vraiment un, se rebelle contre le système. C’est à cette époque de la vie que l’on a le plus de mal à se plier aux règles et à obéir aux adultes. Les adolescents arrivent au terme de l’enfance, ils sont vifs, indomptables et avide de découvrir la vie. Malheureusement, c’est à cette époque qu’ils deviennent adultes et qu’ils se font modeler par les conventions sociales. Pour être accepté, il faut rentrer dans le moule de la société et donc être en proie à la propagande volontairement. Les adultes sont donc, en quelque sorte embrigadés en rejetant un partie d’eux même et perdent la fougue de l’enfance. Alors nous pouvons dire que cette envie de rébellion, ce désir d’être différent en se moquant des autres et des étiquettes qu’ils nous collent, est quelque chose qu’il faut conserver dans notre vie d’adulte. L’enfant doit essayer d’accéder à la vérité, en utilisant le doute méthodique conseillé par Descartes dans le but de supprimer le principe d’autorité, et surtout l’autorité parentale ; selon laquelle, la naïveté de l’enfant se voit abusée par une tierce personne leur inculquant sa propre opinion. L’enfant doit alors remettre en questions ce qui lui est dit pour s’en faire sa propre idée. Le doute méthodique vise à remettre en cause les dogmes tenus pour vrais par le simple fait que les adultes le disent.

D’autre part, comme le dit l’auteur contemporain André Comte-Sponville, dans son ouvrage La vie humaine : « Il n’y a pas de grandes personnes. Il n’y a que des enfants qui font semblant d’avoir grandi, ou qui ont grandi, en effet, mais sans pouvoir y croire tout à fait, sans parvenir à effacer l’enfant qu’ils furent, qu’ils demeurent, qu’ils portent en eux ou qui les porte… Etre adulte, c’est un rôle de composition. » L’auteur veut donc montrer que l’enfance ne s’arrête jamais vraiment. L’âge adulte est comme un jeu d’enfant, comme lorsqu’on jouait au « papa et à la maman », on se prend pour ce que l’on n’est pas, on fait « comme si » nous étions adulte mais au fond de nous se cache l’enfant qui ne veut pas vraiment grandir. Nous sommes donc comme des petits acteurs. L’enfance est donc une partie de notre vie nous marque et nous poursuit. On doit s’avoir

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