L'conscience
Analyse sectorielle : L'conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 1 424 Mots (6 Pages) • 649 Vues
La conscience
Nous avons une expérience commune de la conscience. Je suis conscient d’écrire, de connaître, d’exister. Si nous nous intéressons à l’étymologie du mot conscience qui vient du latin « cum scientia » signifiant « accompagné de savoir ». Dire que l’homme qu’il est doté d’une conscience signifie qu’il n’est pas une simple chose parmi les autres, mais qu’il est capable de se mettre à distance de son corps et du monde matériel plus généralement. Est-ce l’unique biais de la conscience qui permet de définir être humain ? Si la conscience peut servir à définir l’homme quelle est la définition que nous donnons au mot conscience ? Enfin la conscience est elle le seule biais qui nous permette de définir l’homme Le principe de définir un élément A par rapport à autre élément B, est de lui trouver des caractéristiques qui lui sont propres. Il peut avoir un ou plusieurs points communs avec plusieurs autres, mais il doit être le seul à réunir ces caractéristiques précises.
Dans un premier temps, nous considérerons la conscience au sens du cogito de Descartes. « Je pense donc je suis. » Cette formule définit clairement le sujet par sa conscience. En effet, dans cette formulation le sujet est représenté par le « Je » et la conscience est le fait de penser. Ici le mot penser n’est pas à comprendre dans le sens de réfléchir, mais bien d’avoir une représentation. Quoi que je pense, je ne peux nier que je pense, et donc j’existe au moment où je pense : « Cette proposition : Je suis, j’existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit », conclut Descartes dans ses Méditations métaphysiques. Le sujet conscient de soi est ainsi posé. Si la pensée venait à nier ce fait, elle se nierait elle-même. On peut distinguer deux cas de la conscience. Premièrement la conscience spontanée par laquelle nous nous apercevons simplement de ce qui se passe en nous et la conscience qui implique une réflexion qui désigne le retour sur lui de notre esprit. Surpris, déçu, heureux, je peux prendre la mesure de ma surprise, de ma déception ou de mon bonheur, en faisant un retour sur moi même, et en analysant mes propres réactions. La conscience ne fait pas du sujet pensant un simple spectateur des choses, car le sujet fait partie intégrante du monde. J’ai conscience de faire partie du monde qui m’entoure. Les sentiments ne sont pas des choses purement intérieures. Par exemple, j’ai conscience d’être amoureux, mais cela se manifeste aussi par des actions conscientes. Je ne vois pas les personnes que j’aime de la même façon que je vois celles qui me laissent indifférent. La conscience crée aussi une séparation. Prendre conscience du monde, c’est poser le monde comme objet en face du sujet que je suis. Dès lors que l’enfant commence a parler de lui à la troisième personne du singulier. À ce moment, il met le monde à distance et affirme son identité personnelle ; « auparavant, écrit Kant, il ne faisait que se sentir ; maintenant il se pense ». Autrement dit, il saisissait de manière concrète et immédiate, maintenant il est capable de faire un retour sur lui-même. La conscience sépare du monde mais aussi de moi même. Par exemple si je me rend compte que « Je suis peureux ». Désormais il y a le « moi » qui est peureux et le « je » qui sait que le « moi » est peureux. Il y a donc aussi une séparation entre le sujet et ce qu’il est. En cela, l’homme a une caractéristique qui le différencie des objets. En effet, l’homme a le pouvoir de différencier le « moi » de son sujet. La conscience claire évoque aussi le choix. Le chien, qui a l’instar de l’homme est un animal, n’a pas conscience de toutes ces nuances sur la conscience, en cela la conscience définie par l’homme le définit.
On dit souvent que lorsque qu’un crime a était commis il est « inhumain ». Donc, un crime déshumaniserait un l’homme qui le commet. Nous avons tous conscience du bien et du mal à part quelques cas extrême tel que la psychopathie. On peut ici parler de conscience morale qui serait définie comme la faculté qu’a notre esprit de saisir ce qui se passe en nous et hors de nous. Cela se prolonge en conscience
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