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Kant rêves D'un Visionnaire

Fiche de lecture : Kant rêves D'un Visionnaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  780 Mots (4 Pages)  •  2 307 Vues

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Explication de texte

Kant: Rêves d'un visionnaire, extrait du chapitre 3.

Kant est un philosophe Allemand du 18e siècle. Il est le fondateur de «l'idéalisme transcendantal», et consacra une grande partie de ses réflexions à trois Critiques. L'extrait étudié est une partie du chapitre 3 de «Rêves d'un visionnaire». On croit souvent que la définition d'un savant, d'un connaisseur est de pouvoir répondre à toutes les questions qui se posent. Cependant, ce texte de Kant nous invite à dépasser ce préjugé, puisqu'il nous apprend que l'important est d'avoir l'expérience menant à sa sagesse de pouvoir se poser les bonnes questions. Nous analyserons d'abord le premier temps du texte, l'exposition de la thèse de Kant, puis en deuxième temps les exemples la prouvant, et enfin sa conclusion et son aboutissement.

Dans ce premier temps, Kant propose la réflexion suivante: la qualité de savant et celle de sage sont-elles opposées? Kant nous apprend tout d'abord que le fait de se poser des questions sur le monde, base de toute science, n'est pas quelque chose de mauvais, même de façon effrénée. En citant le mot «zèle», Kant nous renvoie à la nécessité qu'a l'homme de savoir d'où il vient, et comment fonctionne le monde qui l'entoure. («rage de connaître»). C'est cette recherche constante de la vérité qui créé les connaissances, et donc les savants. On sait que la vérité n'est pas un état, mais un idéal: il n'y a que la recherche de celle-ci qui permet de faire progresser l'homme et d'étendre son savoir.

Kant émet donc le problème suivant: comment choisir les bonnes questions parmi toutes celles qui se posent avec ces recherches? Car si l'homme éprouve un réel besoin de curiosité, il peut se perdre parmi toutes ces questions soulevées, qui n'ont par toujours de l'importance. Kant nous répond alors à la fin de ce premier temps: «voilà le mérite de la sagesse». Ainsi, selon Kant, la sagesse se définirait par la capacité à se poser les bonnes questions et à répondre uniquement à celles qui apporteraient à l'homme. Pour prouver cette thèse, Kant nous présente en deuxième temps des exemples. La réaction du scientifique, qualifiée de «naturelle» par Kant, prouve bien ici que la recherche de la vérité fait immédiatement apparaître d'autres questions : «Que de choses que je ne comprends pas!». On retrouve ici les éléments de la théorie de la caverne: l'homme, placé dans certaines circonstances, ne peut comprendre du monde que ce dont il a les capacités et la matière. Ainsi, la vérité est dynamique, et non pas un état fixe, et évolue avec l'homme: à cet instant, le scientifique se désole de ne pas tout comprendre de sa science, alors qu'il a étudié son «arrondissement»: il espère ici à un idéal inateignable, car la vérité est utopique.

Kant continue alors avec un autre exemple, celui qui illustre la sagesse ajoutée à la connaissance. Ici, le philosophe nous apprend que c'est la maturité, en d'autre termes l'expérience de la vie, qui transforme la raison en sagesse. Pour illustrer cette idée, Kant se sert du philosophe Socrate, grec antique, qui a été longtemps opposé au

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