Kant : La Nature, L'homme Et L'animal
Analyse sectorielle : Kant : La Nature, L'homme Et L'animal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pathoffrancais • 17 Février 2015 • Analyse sectorielle • 809 Mots (4 Pages) • 1 770 Vues
Kant, grand philosophe du XVIII ème siècle, définit comme beaucoup d’autres penseurs, une finalité à l’existence humaine. En effet, selon lui, l’homme ne peut se réaliser pleinement, c’est-à-dire développer au maximum ses capacités, que dans la société (un regroupement d’individus, structuré par des liens de dépendance réciproque, mais souvent hiérarchisés). C’est pour cette raison que l’homme naît nu, sans instinct ni dotation comme il en est le cas pour tous les animaux. En effet, il lui échoit de s’élever par lui-même. Dans le ci-présent texte de Kant, nous verrons la transition de nature à culture, et le rôle prépondérant du travail dans cette transition.
Kant part du postulat que la nature à une volonté propre, qu’elle est une actrice à part entière, et pensante, car elle à une volonté « a voulu » et un plan « parvenir à ses fins ». Elle décide donc que l’homme doit : « Tire entièrement de lui-même tout ce qui dépasse l’agencement mécanique de son existence animale » C’est-à-dire que l’homme doit par lui-même, par sa capacité intellectuelle de création, d’imagination, d’invention, de volonté, se dégager, s’émanciper de son « existence animale », autrement dit, l’instinct.
Ainsi nous ne sommes pas fait pour fonctionner à l’instinct, mais bel et bien avec notre tête. Le fait de parler de « l’agencement mécanique » souligne le caractère irréfléchi de l’instinct, car l’instinct est une action passionnelle, qui se vit mais ne se réfléchit pas ; l’homme au contraire pour s’émanciper, doit se sortir par la réflexion qu’il s’impose, de cette logique animale, de son état de nature. De manière cohérente avec les moyens, les buts doivent être également hors de toute dimension animale, (de dimension naturelle) : il doit jouir de « ceux qu’il s’est créés lui-même, libre de l’instinct, par sa propre raison. »
Pour cela la nature à doté l’homme de deux choses uniquement : « la raison » et « la liberté du vouloir » qui ne peut exister sans la raison. La raison permet à l’homme de se séparer de la passion, de réfléchir, d’agir de manière consciente, contrairement à l’instinct, et de tirer de sa raison, les moyens de son émancipation ; la liberté du vouloir est l’outil indispensable qui transmet la « volonté » à l’homme. Elle lui permet de faire agir sa raison, mais paradoxalement n’existe pas sans elle, car la volonté est une action réfléchie.
Ainsi « La nature, en effet, ne fait rien en vain », car elle a su doter l’homme des outils complémentaires, qui lui permettent de construire sa transition de nature à culture. La culture qui vient du latin colere, et qui signifie, « cultiver la terre, la nature », c’est-à-dire prendre soin de ce qu’elle nous offre. Ici la culture de l’homme est de prendre soin des outils que la nature lui a donné, et de les développer.
L’homme doit ainsi se construire un savoir par sa raison, car « ce n’est pas une connaissance innée qui doit assurer son instruction » autrement dit, il ne doit pas se reposer sur ce que son instinct lui indique ou lui apprend, car il doit, pour devenir homme, s’élever au dessus de cet état. C’est pour cette raison qu’il se doit de trouver lui-même la connaissance par l’exercice de sa raison. Pour que tout, strictement
...