Hugo - étude
Discours : Hugo - étude. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar t974 • 11 Mars 2015 • Discours • 307 Mots (2 Pages) • 619 Vues
Chez Hugo, on perçoit un enthousiasme féroce par le biais du séduisant Gavroche,
« complètement envolé et radieux ». L’utilisation d’énumérations comme aux lignes 6 à 10
(« Il gênait les flâneurs, il excitait les paresseux, il ranimait les fatigués, il impatientait les
pensifs, mettait les uns en gaieté, les autres en haleine, les autres en colère, tous en
mouvement piquait un étudiant, mordait un ouvrier ; se posait, s’arrêtait, repartait, volait au-
dessus du tumulte et de l’effort, sautait de ceux-ci à ceux-là, murmurait, bourdonnait, et
harcelait tout l’attelage » met en valeur l’intensité de son énergie par la quantité d’actions
qu’il produit. Les révolutionnaires sont les défenseurs de la Liberté, et la garde nationale
apparaît comme l’ennemi.
Chez Zola, le peuple est également présenté de manière positive puisqu’il est source
d’admiration de par son « élan superbe, irrésistible » et son apparence « terriblement
grandiose » à la ligne 1. Il reçoit de plus le soutien de la nature : « La campagne [...] criait
vengeance et liberté » (L19).
Que ce soit Hugo en rendant le peuple humain à travers la personne de Gavroche, ou Zola en
présentant le peuple dans son ensemble, tel une tempête grandiose, la vision du peuple est
positive.
-Par opposition, pour Flaubert, la révolte populaire se traduit par un vulgaire saccage des
possessions royales. On constate dans un premier temps que le peuple est répugnant «Tous les
visages étaient rouges ; la sueur en coulait à larges gouttes ». De plus, il détruit aveuglément,
comme le montre cette énumération qui met en exergue l’étendue de la destruction : « le
peuple, moins par vengeance que pour affirmer sa possession, brisa, lacéra les glaces et les
rideaux, les lustres, les flambeaux, les tables, les chaises, les tabourets, tous les meubles,
jusqu’à des albums de dessins, jusqu’à des corbeilles de tapisserie » (L26-29) Enfin, l’ironie
d’Hussonet parachève ce tableau affligeant : « Les héros ne sentent pas bon ! », « Voilà le
peuple souverain
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