Honoré de Balzac et le roman français
Fiche de lecture : Honoré de Balzac et le roman français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Décembre 2013 • Fiche de lecture • 1 012 Mots (5 Pages) • 749 Vues
Honoré de Balzac est maitre incontesté du roman Français. Il a abordé plusieurs genres, dont le réalisme, mouvement littéraire du XIXeme siècle. Les écrivains réalistes, dont Balzac, veulent peindre la réalité de leur temps, analyser la société. Honoré de Balzac écrit le
roman réaliste « le Colonel Chabert » parut en 1844.
L’extrait que nous étudierons est un excipit ou, Derville l’avocat du Colonel Chabert passé pour mort et revenu réclamer son titre et ses droits – accuse l’impuissance de la justice. Nous traiterons la question suivante : comment Balzac analyse la justice?
Dans un premier temps nous montrerons les travers de la société par le biais d’hommes réalistes. Puis dans un second temps, nous montrerons en quoi le texte présente une réflexion sur la condition humaine et sur l’écriture romanesque. Nous conclurons enfin en présentant un bilan de l’analyse ainsi qu’une ouverture sur d’autres textes. Nous montrerons dans cette partie comment Balzac analyse la société par le biais de personnages réalistes puis comment la réflexion s'étend sur d'autres plans de la société.
Balzac nous fait part dans son texte de personnages réalistes. En effet il utilise des hommes de loi tels que: un prêtre, un médecin, un homme de justice. L'auteur leur met en points communs le fait qu'ils "ne peuvent estimer le monde" pour cause, leur profession. Tous trois voient le monde extérieur à travers leur travail, en effet, le médecin et l'avocat reçoivent leur victime en tant que "clients". Le prêtre également car il est le médiateur de ses croyants. L'auteur choisit trois hommes exerçant une profession que l'on pourrait qualifier de libérale. Ce sont des personnages qui, de par leur profession, sont
constamment confronté à la population et ont donc un point de vue réaliste. Personnages idéals pour Balzac qui cherche, dans ce texte, à partager son analyse concernant la société.
Tous trois sont donc intimement liés et pourtant, leurs points de vue diffèrent totalement. L'homme de justice porte un jugement négatif sur le prêtre et son Église. Balzac nous impose donc son propre jugement à travers l'avocat. "et console l'âme du médiateur, dont la tache ne va pas sans une sorte de jouissance: il purifie, il répare et réconcilie." L'auteur nous fait part de l'orgueil mal place du prêtre à qui sa profession donne le droit de pardonner et condamner les mauvais comportements. "Quand l'homme vient trouver le prêtre, il arrive poussé par le repentir, par le remords" Balzac décrit là les croyants qui ont la volonté de se sauver. La religion donnerait donc ce "droit" : "par des croyances qui le rendent intéressant, qui le grandissent" Tandis que l'homme de loi ne peut aider ses clients à se repentir, à avouer: "mais nous autres avoues, nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études sont des égouts qu'on ne peut pas curer." Dans cet extrait, Balzac utilise comme procédé un dialogue. Or, l'on pourrait presque appréhender la forme de celui-ci comme un discours argumentatif afin de persuader le lecteur. Il cherche également à nous convaincre en multipliant témoignages poignants :" j'ai vu mourir un
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