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Freud (1856-1939) et le désir

Discours : Freud (1856-1939) et le désir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2014  •  Discours  •  343 Mots (2 Pages)  •  740 Vues

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Freud (1856-1939) voit dans le désir l’essence même de l’humanité et de notre psychologie. A partir du concept de pulsion, il définit celui ci en mêlant la satisfaction à l’objet du désir. Dans Métapsychologie (1915) il décrit ce phénomène de la façon suivante : la pulsion est d’origine somatique, corporelle et se déploie à notre esprit, qui doit, pour obtenir satisfaction, atteindre l’objet du désir. Cependant, Freud dit aussi que les moyens pour parvenir à cette satisfaction peuvent différer et que l’objet peut lui aussi être substituer par un autre sur lequel nous aurions projeter l’image du premier. Le désir d’impulsivité affective va par exemple pouvoir être subordonné par l’achat compulsif d’un objet dans notre société. C’est également le phénomène de refoulement dont parle implicitement Freud. Lorsque l’objet du désir ne peut être atteint, ou que le désir même ne peut être révélé à la conscience, le refoulement a lieu permettant le relâchement de la pulsion.

Dans Phénoménologie de l’esprit (1806), Hegel (1770-1831) met en relation le désir et la conscience. Je suis conscient d’un moi autonome, mais ce regard me force à la destruction, à la négation de ce moi. Je deviens alors l’objet même du désir. Je deviens le désir. Je ne le vois plus dans l’autonomie d’un être qui agit dans la négation de ma conscience. Je m’approprie une autre conscience de moi. Alors que la conscience est toujours perçue comme une dans la philosophie générale, Hegel ici tente de montrer la fission qui s’opère dans le sujet entre le désir et le sujet conscient. Pour lui, le désir n’est pourtant pas une face opposée à notre sujet, mais ce qui compose la conscience même du sujet. Le désir est la pulsion prise en conscience. La pulsion est somatique, alors que le désir est conscience de cette même pulsion. Lorsque je deviens la conscience de ce désir advient alors une connivence entre ces deux entités qui ne forment plus qu’une face du sujet. J’agis en conscience de mes désirs. Comment agissons nous face à cette conscience du désir ?

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