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Exposé souvenir politique

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Par   •  10 Mars 2016  •  Thèse  •  1 819 Mots (8 Pages)  •  812 Vues

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Exposé Souvenirs et politique

Pb : Tout d’abord, la politique concerne les affaires publiques, qui est également associer à la manière de diriger un état. Cela incarne le pouvoir, la stratégie… Même si nous sommes un peu dépassés par la politique actuelle, car cette dernière manque cruellement de repère, il existe des souvenirs précis qui ont marqué plusieurs générations. Est-ce que les souvenirs politiques universelle et individuelle se ressentent-il  dans la politique actuelle ?

Plan :

 1. Souvenir politique universel

- Nelson Mandela : Sortie de prison – Parcours présidentielle

2. Souvenir politique individuel

- Révolution Islandaise de 2012

fiche hommes politiques : Nelson Mandela

(par Lydia Samarbakhsh - Article paru dans Encyclopédie de la culture politique contemporaine parue en 2008 sous la direction d'Alain Renaut aux éditions Hermann parue en 2008 sous la direction d'Alain Renaut aux éditions Hermann).

Nelson Mandela

Nelson Rolihlahla Mandela, prisonnier politique de 1963 à 1990, puis président de la République sud-africaine de 1994 à 1999, incarne la transformation négociée de la société sud-africaine ségréguée en un Etat de droit. Pour son peuple et la communauté internationale, il personnifie la volonté de pacification et de réconciliation nationale en Afrique du Sud.

Au cours de sa vie, ses discours ou plaidoiries, son charisme et ses actes ont contribué à forger une stature originale et rare en politique. Mandela a en effet cultivé le don de soi à un projet commun de la manière la plus émancipatrice qui soit : « Je nourris l’aspiration d’une société démocratique et libre dans laquelle tous vivront ensemble en harmonie et à chance égale. C’est un idéal pour lequel je vis et que j’espère atteindre. Mais s’il le fallait, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ». Avocat de profession, possédant un sens aigu de la justice et de l’équité, il a toujours défendu les défavorisés.

Selon lui, le militant est un homme de conviction, qui agit avec un sens de la hiérarchie tout en étant doté d’un esprit critique et qui saura, le moment venu, accepter avec humilité les responsabilités que son organisation lui confie. Partisan de la non-violence, Mandela est toujours demeuré libre de tout dogmatisme, ce qui lui permit de rencontrer tant les communistes que les libéraux de son pays.

Fils d’un conseiller de prince, Mandela naît en 1918. Orphelin de père à dix ans, il reçoit une éducation aussi bien coutumière que « classique ». La prime jeunesse de Mandela est ainsi caractérisée par la perte et l’éloignement de ses parents, et par une manifeste énergie à transformer ces épreuves en une vraie capacité d’adaptation aux situations nouvelles. Mandela est ainsi un homme qui sait se construire en investissant pleinement les différentes dimensions de sa culture, de sa société, de son histoire et de son temps.

Au long des années 1950, les protestations populaires, réactions et événements s’enchaînent. Mandela est de tous ces combats. Il fait le tour du pays pour diffuser les positions de la direction, appelant à l’organisation d’une convention constitutionnelle. Il entre en clandestinité car il est bannit par les dirigeants. En 1963, dans une ferme isolée, il est surpris par la police avec d’autres camarades, au moment où il finalise une nouvelle opération du MK. Il ne sort de prison qu’en 1990.

La deuxième grande période militante de Nelson Mandela est la mieux connue. Il s’agit de ses années sur Robben Island entre 1964 et 1990, durant lesquelles, malgré l’emprisonnement, il continue d’organiser luttes et débats politiques. C’est ainsi, et certainement grâce à cette conception partagée de l’engagement politique, que Mandela isolé parvient à déjouer les manœuvres visant à obtenir de lui seul des replis stratégiques.

La troisième période militante de Nelson Mandela, de 1990 à 1999, débute avant même sa sortie définitive de prison.Le gouvernement dirigé par  Botha reste hostile à toute discussion avec ceux qu’il qualifie alors de « terroristes ». de Klerk, au pouvoir à partir de 1989, cherche à prendre l’offensive en libérant les prisonniers politiques. La libération du « plus ancien prisonnier politique du monde » est annoncée le 2 février 1990. Or, l’homme qui sort de la prison de Pollsmoor le 11 février (jour qu’il choisit lui-même), l’homme que l’on peine à reconnaître 27 ans après son emprisonnement, apparaît déjà comme le président d’une « nouvelle » Afrique du Sud libre.

Du jour de sa sortie à la fin de son mandat en 1999, le vainqueur du prix Nobel de la Paix (1991) reprend ses activités au rythme effréné qu’il a connu avant 1963,il mène la campagne électorale dans la tension, mais aussi le bonheur d’une souveraineté conquise, et organise les élections du 27 avril 1994, devenu « Jour de la Liberté » : la victoire de l’ANC le porte à la présidence. Dans ce contexte, il  à constituer et à diriger un gouvernement d’unité nationale, dont le programme est de réduire les inégalités et de répondre aux défis en matière de logements, éducation, santé. Les progrès dans ces domaines s’accompagnent toutefois d’une détérioration de la situation de l’emploi. Pour l’équipe au pouvoir, la question est de savoir comment rééquilibrer la répartition des richesses dans une société en transition.

Bien que les résistances soient nombreuses, Mandela se refuse à agir de façon autoritaire. Les nouveaux cadres restent encore à former. Toutefois, la démocratie sud-africaine affronte ses contradictions et s’établit avec intelligence dans le débat. Mandela a ainsi contribué à redonner à son peuple son humanité. Il a par là même entraîné, en Afrique du Sud et ailleurs, nombre de femmes et d’hommes sur le terrain digne de la politique, celui de l’engagement pour le bien commun et la justice.

Révolution Islandaise

Révolution démocratique en Islande, que Vive l'Islande ! wikistrike, 12 février 2012.

Pourquoi cela est marquant ?

 


 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, une véritable révolution démocratique et anticapitaliste a lieu en Islande en 2012, et personne n’en parle, aucun média ne relaie l’information, vous n’en trouverez presque pas trace sur « Google » : bref, le black-out total. Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante : Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités »  parce qu’elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s’il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, ainsi l’élection d’une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d’écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société.

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