Etre Libre Est-Ce Pouvoir Faire Ce Que L'on Veut?
Documents Gratuits : Etre Libre Est-Ce Pouvoir Faire Ce Que L'on Veut?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thiss • 28 Octobre 2014 • 1 284 Mots (6 Pages) • 1 746 Vues
L'Homme éprouve le sentiment d'être libre plus ou moins spontanément. Ce sentiment de liberté,du latin libertas, se ressent lorsque l'Homme ne subit pas de contraintes,de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C'est aussi l'état de l'Homme qui n'est ni prisonnier ni sous la dépendance de quelqu'un. Il ne semblerait donc pas absurde de penser que l'Homme libre est en droit de faire ce que bon lui semble.Autrement dit,ne sommes nous pas en droit de nous demander alors si,être libre est ce pouvoir faire ce que l'on veut ?Dire que la liberté est « faire ce que l'on veut » serait la définir comme étant libératrice de la contrainte. Or le bon sens veut que certaines contraintes nous procurent de la liberté. Le problème que nous devons prendre en considération tient dans la contradiction entre ces deux principes. Si la liberté se trouve dans l'absence de restriction ainsi que dans les contraintes, dans quel sens peut-on affirmer que nous sommes libres?Comment arrive t-on à éprouver un sentiment de liberté malgré les contraintes ?Peut-on réellement faire tout ce que l'on veut en étant libres ?
Nous constaterons que,si faire ce que l'on veut revient à est être libre,la volonté est à l’origine de la liberté. Mais ne serons-nous pas en droit de douter de l'existence de la liberté dans une république ?Nous devrons alors examiner la possibilité que ce qui nous donne la sensation d'être libre n'est peut-être qu’illusoire.
L 'envie de réaliser nos souhaits émane de la volonté, que l'on peut qualifier comme étant source de liberté.
La liberté suppose de pouvoir faire des choix. La liberté est de réaliser une action qu l'on a choisi sans avoir à ressentir des contraintes. De par la possibilité de faire des choix l'homme est un être libre. De ce fait Descartes montre, que l'on peut faire un choix car l'être humain est doté d'un libre arbitre,nous permettant de se définir par soi-même.Descartes avance que la volonté peut se déterminer seule sans aucune influence extérieure. La thèse de Descartes reprenant celle de Buridan, qu'il approfondit en constatant que lorsque l'on fait un choix entre deux partis distincts nous exerçons notre liberté d'indifférence. C'est à dire que la liberté consiste en ce que nous pouvons faire ou ne pas faire.La liberté suppose donc un choix mais ce choix doit être avant tout un choix éclairé.
Le choix éclairé doit se faire par le biais de la liberté d'indifférence, qui est selon Descartes « le plus bas degré de la liberté et fait plutôt paraître un défaut de la connaissance qu'une perfection dans la volonté »(Lettre au Père Mesland). La volonté est alors plus libre du fait qu'elle se détermine en accord avec ce que sa raison lui présente comme vérité. La connaissance est un élément essentiel de la liberté.On ne doit toutefois pas confondre la liberté comme étant un pouvoir d'action instinctif. Pour Engels la liberté est la possibilité d'être cause première d'actes et raisonnablement choisis :« La liberté n'est pas dans une indépendance rêvée à l'égard des lois de la nature, mais dans la connaissance de ces lois et dans la possibilité donnée par là même de les mettre en œuvre méthodiquement pour des fins déterminées. »(Anti-Dühring). Malgré que la volonté soit définie comme étant un aspect préliminaire de la liberté, les lois ne régissent-elles pas les fondements de la liberté. ?
En adoptant un point de vue politique, l’État ne fait-il pas obstacle à la liberté ?
Les lois d'un état mettent un frein à nos libertés.Bien que les droits nous octroient des droits et des devoirs elles nous imposent aussi des interdits. Ces interdits délimitent notre liberté. Par conséquent certains considèrent que l’État entrave la liberté, ceux-ci cherchent donc à renverser l’État, vu alors comme un obstacle vers la liberté. Bakounine écrit donc ; « L’État c'est le mal,[….] provoque et suscite les révoltes
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