Est-on libre d'aimer ?
Dissertation : Est-on libre d'aimer ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jamesley Joseph • 31 Mars 2019 • Dissertation • 890 Mots (4 Pages) • 1 210 Vues
Hadi Al-odeh Bastien Gauthier
L’Être humain 6 décembre 2017
L’origine du caractère de l’Homme
Certains sont attirés par les biens, d’autres par l’art de la vie et ainsi de suite. Donc, chaque personne a des intérêts qu’ils lui sont attribués selon son caractère. C’est de dire que tout individu possède un caractère unique. En revanche, la question est de comprendre d’où est-ce que ce caractère provient. Est-il acquis ou bien inné ? Deux philosophes, Schopenhauer et Freud partageants des opinions distincts sur cette question. D’un côté, Schopenhauer stipule que le caractère humain est individuel, empirique, constant et le plus important, il est inné. Donc, le caractère est engendré dès la naissance et ne change pas jusqu’à la mort. De l’autre côté, Freud croit que le caractère est acquis durant le stade du développement psychosexuel de l’individu (ontogenèse) et il est déterminé par le refoulement de ces pulsions pervers et primitif face à l’interdit universel de la société.
Tout d’abord, Schopenhauer définit le caractère comme ayant quatre aspects. D’abord, il est individuel c’est-à-dire qu’il n’y a pas deux hommes qui partagent le même caractère. Certes, nous remarquons des similitudes entre nous mais il y se trouve toujours une variation de degré dans nos ressemblances et nos différences. D’ailleurs, l’action qu’un individu entreprendra par rapport à un motif varie d’un homme à un autre. Toutefois, selon Schopenhauer, ce caractère est empirique, ce qui signifie que la seule manière d’apprendre à le connaitre est à travers l’expérience et l’observation. Ceci explique pourquoi il arrive de penser que nous changeons mais en fait, nous ne faisons qu’apprendre à nous connaitre. Par exemple, lorsque nous sommes confrontés à une situation dangereuse pour la première fois et que l’on surpasse cette obstacle, nous avons tendance à penser que nous sommes devenus courageux, mais en fait, nous l’avons toujours été. De plus, selon Schopenhauer, ce caractère est constant puisqu’il reste le même durant toute la vie. De ce fait, nos motifs eux aussi ne changent pas. Donc, la seule manière d’observer une certaine modification, ce n’est pas dans nos motifs eux-mêmes, mais bien dans la manière que l’on entreprend afin d’arriver aux motifs puisque comme Schopenhauer le dit : « L’HOMME NE CHANGE JAMAIS »1. Par exemple, un voleur qui est fasciné par l’argent utilise la méthode simple du vol afin d’atteindre ce but ultime. Par contre, lorsqu’il se fait attraper et qu’il fait face à des conséquences, il décide de changer sa méthode afin de pouvoir atteindre cet objectif sans toutefois faire face aux mêmes obstacles qui l’empêche d’y arriver. Ainsi, il décide de choisir une méthode légale comme l’investissement dans la bourse. Dans ce cas, il est faux de dire que son caractère ou son motif à changer puisqu’il a toujours été fasciné par l’argent et la seule chose qui a changé, c’est le moyen qu’il a utilisé afin d’arriver à son but ultime. Aussi, une preuve qui démontre cette réalité du caractère est le simple fait que l’on fait moins confiance a une personne dont le dossier est impropre, car nous savons que si une personne a déjà commit tel ou tel acte, il est très probable que cette personne commette une fois de plus le même crime, car c’est ainsi qu’est leur caractère. Enfin, nous arrivons à l’aspect final où Schopenhauer explique clairement que le caractère est inné. Selon lui, il n’est ni l’œuvre de l’art ou des circonstances provenant du hasard. C’est pour cela que deux enfants ayant eu la même éducation et le même environnement de vie n’auront pas le même caractère essentiel. D’ailleurs, cela explique pourquoi il y a toujours un enfant préférait, malgré que les parents ont tendances a nié cela. Bref, le caractère est inné selon la logique de Schopenhauer.
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