Emmanuel Kant, philosophe des Lumières

Emmanuel Kant, philosophe des Lumières, était professeur à l'université de Koenigsburg et auteur d'œuvres considérables. Il a enseigné plusieurs matières dont l'anthropologie philosophique. Dans le cours d'éthique et société, cet homme ainsi que sa théorie sont abordés pour le temps d'un chapitre. Les outils conceptuels qu'il propose m'aideront à analyser mes décisions et actions par rapport à un dilemme éthique se présentant dans ma vie personnelle. Mon dilemme est le suivant: mon amoureux consomme de la drogue. Il a perdu son emploi il y a quelques semaines et il n'a plus les moyens de consommer par manque d'argent. Il sais que je travaille aux soins palliatifs et il voudrait que je lui procure des narcotiques car sinon, il menace de me laisser. Que dois-je faire? Je l'aime tant! Dans le prochain paragraphe, j'appliquerai les concepts de moralité et raison élaborés par Kant et qui m'aideront à faire le choix le plus éthique possible.

«L'expérience ne nous apprend pas vraiment la morale. Elle nous enseigne autant les bêtises que les bonnes actions.» Pour Kant, la morale est objective parce qu'elle relève de la raison et que, selon lui, la raison est universelle. Par exemple, nous devrions toujours agir de sorte que nous puissions vouloir que la maxime de notre action soit une loi universelle. Pour adapter les paroles de Kant au 21ième siècle, la formulation pourrait être faite ainsi: «Et si c'était une loi pour tout le monde?» la réponse indique clairement comment agir moralement. La formule du devoir moral se fait sous forme d'impératif. Il y a trois catégories, soit: les impératifs hypothétiques, les impératifs catégoriques et les impératifs pratiques.

Avec l'impératif pratique (celui que j'ai décidé d'appliquer à ma situation), le principe est le suivant: Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne d'autrui, toujours en même temps comme fin, jamais simplement comme moyen. Donc, l'impératif pratique fonde l'impératif catégorique en ce sens que, si je veux que la maxime de mon action puisse devenir une loi universelle, je reconnais les autres comme des personnes, je reconnais que je n'ai pas à m'accorder de permissions spéciales. Je pense en terme de JUSTICE universelle. Je vais maintenant appliquer cet impératif à ma situation: Voici ma maxime d'action: Je peux voler des narcotiques en sachant que je viole le code d'éthique de l'OIIQ. Si on universalisait cette maxime, la formulation serait la suivante: Il est permis à tous de voler des narcotiques en sachant qu'ils violent le code d'éthique de l'OIIQ. Si je faisait appliquer une telle loi, je ne respecterais pas la justice universelle car plusieurs patients souffrant ne recevraient pas leurs calmants qui seraient voler par le personnel infirmier. Je servirais mes propres intérêts aux dépend des gens malades. De plus, selon Kant, dans les conflits de devoirs, les devoirs stricts devraient passer avant les devoirs larges. Ainsi, si j'ai le choix entre ne pas voler (strict) et contribuer au bonheur d'autrui (large), je dois respecter le devoir strict et ne pas voler.

Pour conclure, si je me fis à l'analyse faite selon le raisonnement de Kant, je dois écouter ma raison

...