Edward Snowden Et Les Pratiques De Surveillance Du Gouvernement
Commentaires Composés : Edward Snowden Et Les Pratiques De Surveillance Du Gouvernement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LELCAROLINE • 13 Mai 2015 • 896 Mots (4 Pages) • 1 630 Vues
Edward Snowden, 29 ans, informaticien travaillait pour la Nsa avant de briser le silence sur les pratiques de surveillance de celle-ci. Snowden révèle au monde entier que la Nsa a conçu un programme de surveillance qui intercepte les téléphones, l’internet, les messages électroniques, les photos et les réseaux sociaux. La question que l’on se pose est : est-ce que le geste d’Edward Snowden de révéler la surveillance et l’espionnage des communications électroniques par la Nsa et le gouvernement des États-Unis, est acceptable d’un point de vue éthique? Selon Kant le geste de Snowden serait éthique puisqu’il pense que dire la vérité est notre devoir. Contrairement à Kant, les utilitaristes penseraient que ce geste ne serait pas éthique puisque pour eux le bonheur est le fondement même de l’action morale. Selon moi, il était de son devoir d’informer la société sur ce sujet, les droits de l’homme garanti la liberté et la vie privé.
Une même question, Que dois-je faire? Deux réponses différentes, celle des utilitaristes et celle de Kant. Kant t’entent de répondre à cette question en disant que nos décisions sont prisent par notre raison et par le souci des autres, autrement dit, l’impératif catégorique : « Or, le propre d’une loi, c’est d’être universelle : une loi qui ne s’applique pas à «tous les cas» ne peut être une loi. […] Agis uniquement d’après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle.» Veillette p. 51. En d’autres mots, cela veut dire qu’on ne fait pas aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’on nous fasse. Kant verrait le geste d’Edward Snowden comme un geste éthique seulement s’il a été appliqué par devoir, pour le bien-être de la communauté. Le devoir résulte de la dignité, du respect envers autrui. Pour Kant l’homme doté d’une conscience est aussi doté de dignité. La dignité est ce sur quoi repose la question de départ. Snowden a fait preuve de respect envers les autres qui étaient en droit de savoir que leur vie privé n’était plus si privé que ça. Snowden en dévoilant se secret a fait valoir sa bonne volonté. Par contre, en fessant cela, il a mis sa sécurité en danger.
Bien que Kant pense éthique ce geste, les utilitaristes eux ont une vision différente de celle de notre premier théoricien, ils voient la quête du bonheur comme le fondement même de l’action morale. Pour eux une action ou décision est faite par rapport aux conséquences de celle-ci et au bonheur qu’elle apporte. Dans cette vision des choses, les utilitaristes trouveraient que le geste d’Edward Snowden de révéler la surveillance et l’espionnage des communications électroniques et des réseaux sociaux par la Nsa et le gouvernement américain, n’est pas éthique. Pour le simple fait qu’Edward Snowden n’a pas agi dans le but d’une quête de bonheur. S’il avait réfléchi aux conséquences comme le font les utilitaristes, il aurait probablement gardé se secret pour lui dans le but d’évité la souffrance. Aujourd’hui Snowden se cache du gouvernement des États-Unis qui veut lui faire procès pour avoir brisé l’accord de confidentialité qu’il avait avec la Nsa. Nous devons penser à notre bonheur avant celui des autres. Qui sait peut-être que Snowden vivait des remords par rapport à ce secret et que la souffrance était de le garder
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