Désobéir est-il un devoir ?
Compte Rendu : Désobéir est-il un devoir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Prune1995 • 9 Mai 2013 • 1 383 Mots (6 Pages) • 3 494 Vues
Désobéir est-il un devoir ?
Intro :
La désobéissance est de nos jours de plus en plus répandue. Elle peut être vue comme la représentation la plus aboutie de la liberté individuelle, mais aussi comme la marque d'une régression de la société. En effet, désobéir, c'est refuser la soumission, affirmer être libre, mais c'est aussi porter atteinte à la liberté de l'autre, et parfois même à celle de la société tout entière. On peut considérer le fait de désobéir comme l’action de ne pas obéir à quelqu’un en refusant de faire ce qu’il commande ou en faisant ce qu’il défend, ou bien celle de ne pas obéir à la loi. Cela nous renvoit au verbe « obéir », qui signifie se mettre aux ordres d’un maître. Mais obéir, c’est aussi se soumettre à la volonté de quelqu’un ; ce qui amène au à l’aliénation. Le devoir, au sens psycologique, est ce que l’on doit faire selon la loi, les convenances ou les regles morales. Chez Kant, le devoir désigne une action justifée et distincte de toute contrainte, étant l’expression d’une obligation conçue et acceptée comme telle par le sujet agissant. Existe-t-il une obligation de désobéir ? Il est ici présupposé que la désobéissance ne constitue pas un devoir mais appartient au droit ou à la morale. La désobéissance est-elle un acte inconvénant et irrespectueux, ou consitue-t-elle un devoir moral ?
I - S’il y a une chose dont nous pouvons avoir la certitude, c’est que nous sommes éduqués pour obéir, et formatés suivant les principes de morale que suit l’Etat, l’école ou encore la famille. La morale, c’est l’ordre. L’ordre, lui, est atteint par obéissance, qui est un des éléments fondamentaux de l’édifice social. La désobéissance est alors le début du désordre et de la perte de repères. En
démocratire, on obéit de manière scrupuleuse à la loi du plus grand nombre : la majorité. Du plus, nos droits s’arrêtent là où ceux des autres commencent. Si on dépasse cette limite, la constitution n’aurait plus d’utilité, les politiciens non plus, et l’anarchie s’installerait rapidement. Il en est de même dans notre éducation. A l’école, les élèves doivent obéir aux consignes des professeurs, être attentif, non seulement pour le respect de ceux-ci mais également d’eux-même vis-à-vis de leur propre apprentissage, qui détermine leur devenir. En outre, si dés le jeune âge la désobéissance prend le dessus, le résultat final sera également l’anarchie. L’éducation par les parents est également déterminante. Si l’enfant désobéit régulièrement et qu’aucune mesure n’est prise, celui-ci comprendra que l’on cède à ses caprices et pensera donc qu’il peut se permettre un très grand nombre de chose qui plus tard, attentera, au respect des autres. Cette notion de respect n’aura jamais été acquise donc la morale de l’enfant aura été érronée. Il vivera avec la certitude que ses caprices peuvent être réalisés, même au dépend des autres, sera égoïste et méprisera son entourage.
Lors de la désobéissance à l’Etat, la trangression des lois sert nos interets particuliers mais cela au mépris des interêts des autres ou de la collectivité. Le vol d’un sac permet au voleur de posséder un moyen de paiement par exemple, afin d’obtenir ce qu’il désire sans avoir dû à travail pour l’avoir. La personne qui se l’est fait voler, elle, a perdu quelque chose de probablement bien mérité. Quand un homme méprise ceux qui font parti de son entourage, ceux-ci lui tourne le dos, persuadés de ne pas être respectés et l’acceptant pas. Si chacun agissait de cette manière, la vie en société deviendrait ainsi impossible. En démocratie, en communauté, le respect de la loi s’impose à tous afin d’éviter le mépris des autres et le risque de suprrimer l’Etat de droit. En plus de cela, l’importance de nos devoirs, comme celui d’obéir, nous empêche de sombrer dans un état de violence.
II - La désobéissance peut constituer un devoir moral. L’obéissance aveugle peut vite amener à nuire à ses devoirs. Prenons pour exemple le cas d’Eichmann : par « devoir », il resta fidèle aux ordres d’Hitler et tenta, par tous les moyens, d’exécuter la « solution finale » jusqu’au bout. De plus, il a affirmé
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