Douter, là est la question!
Analyse sectorielle : Douter, là est la question!. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Octobre 2013 • Analyse sectorielle • 543 Mots (3 Pages) • 720 Vues
Douter, là est la question!
Dans le présent texte d'opinion philosophique, je tenterai de vous transmettre la mienne par rapport à la lecture que j'ai faite sur le doute. Je démontrerai plus particulièrement, dans quelle mesure il est raisonnable de douter, d'après moi.
Le texte quatre énonçait les opinions diversifiées de René Descartes, de Berkeley et de David Hume sur la mesure que prenait le doute dans leur vie. Descartes prône, dans ses textes, un doute méthodique qui fait qu'il doute de tout pour ensuite arriver à une certitude : je pense, donc je suis, idée d'ailleurs très populaire dans le monde d'aujourd'hui. Pour ce qui est de Berkeley, il croit qu'il ne faut pas douter de ce que nos sens perçoivent puisque, pour lui, il est évident que le bois, la chair, le feu, etc. existent parce qu'il les voit, les sent , les entend, et il trouve même ridicule de douter de leur existence. David Hume, quant à lui, critique, dans son ouvrage, Descartes et Berkeley. Il dit de Descartes qu'il recommande le doute universel et que ce principe est sans prérogative sur les autres principes. Il avoue par contre que, de façon plus modérée, cette sorte de scepticisme est une préparation utile à la philosophie et qu'elle préserve notre esprit de plusieurs préjugés. Il explique, face au jugement de Berkeley, que le doute dont il fait preuve montre sa propre faiblesse . Finalement, Hume est en faveur d'un doute modéré, et il pense qu'il ne faut pas douter des mathématiques, des expérimentations et des bases de la vie, mais du reste oui, cela étant un signe de modestie et de prudence.
Pour ce qui est de ma propre opinion, je suis plutôt d'accord avec Hume. Je ne crois pas qu'on puisse douter de tout ou presque comme Descartes l'énonce, mais je crois qu'un degré de scepticisme est respectable et même nécessaire. Je ne puis douter que je suis présentement en classe et je sais que je ne rêve pas puisque je ne ressens pas l'effet comateux que me procure le rêve. Par contre je peux douter de la qualité de mon texte de philosophie puisque je n'ai aucune preuve de cette dernière. Contrairement à Berkeley, je pense qu'il est parfois important de douter de ce que perçoivent nos sens, qu'est-ce qui me dit que je ne peux pas avoir quelquefois des hallucinations ou apercevoir des mirages. Cela m'arrive, quand je suis certaine que quelque chose doit se trouver à tel moment à tel endroit, j'ai tendance à le voir même s'il n'est pas là. Cela est aussi vrai lorsque j'attends impatiemment quelqu'un ou quelque chose, je le vois ou l'entends, mais le mélange souvent avec autre chose. Pour moi, les mathématiques sont une vérité, il est évident que 2+2=4, et même si ce problème est simple c'est autant vrai pour le reste. Je ne peux pas douter qu'il est nécessaire de respirer et de manger, je me sers de ma raison et je sais que lorsque ça fait longtemps que je n'ai rien mangé je me sens faible.
Pour ces raisons , je doute de certaines choses, mais je ne peux douter de d'autres, comme Hume. J'espère que mes arguments et mes exemples vous ont permis de mieux comprendre mon point de vue.
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