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Dossier de philosophie, l'éthique animale.

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Par   •  27 Novembre 2016  •  Dissertation  •  2 582 Mots (11 Pages)  •  1 745 Vues

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POLIZZI Lucille

Première année de licence en sciences sociales parcours renforcé

L’éthique animale

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Notions de philosophie morale et juridique

Laurent Fedi

31 octobre 2016

Tables des matières

                Introduction………………………………………………………...…3

  1. La relation homme-animal………………………………………….…5
  1. Au fil des siècles, des courants de pensées qui s’opposent……..…5
  1. Le statut moral attribué aux animaux………………….…………..6
  1. Le spécisme justifie la violation des droits fondamentaux des animaux…………………………………………………………….7
  1. La considération des animaux selon l’antispécisme……………….8
  1. Les différentes éthiques animales…………………………………….9
  1. L’utilitarisme de Singer……………………………………………9
  1. Le droit des animaux et le welfarisme……………………………10
  1. Le point de vue environnemental…………………………………10

Conclusion…………………………………………………………...12

Sources………………………………………………………………13

Introduction

« Ce n’est pas votre droit, basé sur VOS traditions, VOS coutumes et VOS habitudes, de bafouer LEUR liberté afin de leur faire du mal, de les asservir et de les tuer. Ce n’est pas une histoire de droit. C’est une injustice. »

Gary Yourofsky,

C’est ce que ce fervent activiste américain pour le droit des animaux déclarait dans son discours, discours le plus important de votre vie en 2014. Il est une pertinente illustration de émergence de nombreux mouvements de lutte pour la protection du droit des animaux.

Si la relation homme animal a inspiré de nombreux philosophes, de nombreux penseurs depuis des centenaires, il semblerait qu’à l’heure actuelle la question du traitement des animaux soit plus que jamais d’actualité.

Au cœur du débat médiatique sont les sujets tels que le bien-être des animaux, leurs conditions d’élevage, d’abattage, leur statut juridique, l’expérimentation animale. Toutes ces problématiques laissent émerger sur des questions de fond comme la nécessité de consommer des productions animale et donc par déduction cela remet en question la domination humaine sur les autres animaux sur la moralité, sur l’éthique du traitement qui est infligé aux animaux.

Dans sa globalité, le terme d’éthique correspond à la science de la morale, à la science des mœurs. Cette discipline philosophique émet une réflexion sur les comportements à adopter pour rendre le monde humainement habitable. On peut alors dire que l’éthique tend à trouver un idéal de société, un idéal de conduite.

Comme l’indique Jean-Baptiste Jeangène Vilmer dans son ouvrage, l’éthique animale est « l’étude du statut moral des animaux », c’est-à-dire de la responsabilité des Hommes à leur égard. Elle pose selon lui les questions suivantes : « Sommes-nous responsable vis-

à-vis des animaux ? Quelle est notre responsabilité morale face à eux ? Avons-nous des

droits et des devoirs concernant les relations que nous entretenons avec eux ? Ont-ils des droits ? Notre traitement des animaux est-il satisfaisant et moralement acceptable ? »

En cette période charnière, il est inévitable de remettre en question nos idées sur les animaux et il paraît pertinent de faire un point sur le statut des animaux ainsi que sur les différentes écoles concernant l’éthique animale.

Naturellement, plusieurs questions sont survenues :

Quel est le statut moral des animaux et quelles conduite tenir à leur égard?

Quelle a été l’évolution idéologique des différentes éthiques animales ?

 Quelles sont leurs enjeux ?

Il m’a paru logique de rappeler, dans un premier temps, la complexe relation entre les hommes et les animaux, et les différentes perceptions de cette dernière, avant de poursuivre sur les différentes théories de l’éthique animale.

La relation homme-animal

Au fil des siècles, des courants de pensée qui s’opposent…

Les premiers hominidés étaient frugivores et se nourrissaient essentiellement de fruits et d’aliments végétaux. Ce n’est qu’à l’arrivée de l’homo habilis que l’Homme a commencé à se nourrir de viande animale. En effet, l’évolution de l’environnement et du climat les a incité à devenir des charognards, leurs capacités intellectuelles les a ainsi guidé naturellement vers la pratique de la chasse.

La relation entre l’Homme et l’animal a cependant tenu une place différente au cours de l’histoire. Durant l’Antiquité, dans les sociétés égyptiennes, il était formellement interdit de maltraiter les bœufs de lait. On commence alors à réfléchir à l’éthique animale.

Les grands intellectuels et philosophes antiques s’intéressent beaucoup à la cause animale. Les croyances religieuses permettent souvent d’accorder une importance particulière aux animaux. C’est ainsi que Pythagore justifie son végétarisme ; il pense que son âme peut se réincarner dans le corps d’un animal lors de sa mort.

Le règne du christianisme durant la période du Moyen Age paralyse les relations entre Hommes et animaux. L’idéologie envers l’animal se réduit à une hiérarchie des espèces. Selon le Saint Thomas d’Aquin : « Tous les animaux sont par nature soumis à l’Homme » car il leur est impossible de prier et qu’ils ne peuvent donc pas viser l’éternité (leur âme n’est pas éternelle). Cependant, la religion instaure une certaine éthique envers l’animal : l’Homme ne doit pas délibérément faire du mal à l’animal.

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