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Introduction à la philosophie animale

Synthèse : Introduction à la philosophie animale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Octobre 2020  •  Synthèse  •  1 666 Mots (7 Pages)  •  495 Vues

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Introduction :

Préambule :

« L’animal que donc je suis » DERRIDA, 2006

  • « donc je suis » 🡺  référence au « Cogito » de DESCARTES 

Prise de conscience : l’Homme est un animal

  • « suis » 🡺 ambiguïté car peut faire référence au verbe « suivre »
  1. Humain esclave de son animalité
  2. Animal exemplaire 🡺 vision totémique

« L’animal est là, avant moi, auprès de moi, devant moi » DERRIDA

  1. ETYMOLOGIE :

  • « Anima » ou « Animalis » 🡺 provient du latin et signifie « douer de vie » : être animé tant physiquement que métaphoriquement
  • « Ane » 🡺 provient de l’Indo-Européen et signifie « respirer »
  • Moyen-Âge : terme réservé aux savant 🡺 les populations usent du terme « bête » 🡺 « bestia » qui provient du latin et s’oppose à « Homo »
  • Renaissance : le terme réinvestit les usages communs et désigne les animaux supérieurs (oiseaux et grands mammifères), les autres ne sont que des « bêtes » ou ne possède que des noms génériques (poissons ou insectes)
  • XVI : inventaire des plantes et des animaux 🡺  rationalisation des découvertes du siècle précédent 🡺 exploitation des ressources pour favoriser le commerce + apparition d’un vocabulaire spécifique pour les utilisations industriels, scientifique, pharmaceutique 🡺 généralisation de la définition pour englober tout ce qui se rattache à la nature
  • XVII : unité d’approche pour établir la liste des caractéristiques communes à tous les animaux + distinction entre animé/inanimé et animalité/matérialité 🡺 premiere véritable prise de conscience sur le vivant, sur des êtres capables d’échanger
  • XVIII : développement du concept de l’animal privé d’âme 🡺 devient une machine

Théorie de « l’Animal Machine » de DESCARTES et des concepts de mécanismes et d’automatismes 

Basculement : la question du statut animal devient un problématique

  • XIX/XX : tentative pour définir l’animal 🡺 développement de nouvelle science : biologie (étude du vivant) et éthologie (étude des comportements animaliers) + fréquentation assidue des animaux : observation et expérimentation

Objectif : définir les compétences animales physiques et psychiques

  1. DÉNOTATIONS :
  • Définition inclusive : comprend l’Homme dans l’animal suivant une liste de caractéristiques : forme de « continuisme ». La différence se fait selon le degré 🡺 Théorie de « L’évolution » de DARWIN 
  • Définition exclusive : exclue l’Homme par des traits propres à lui : la raison ou le langage + dimension séparatiste 🡺 Homme = perfection

La différence ne se fait pas selon le degré mais selon l’absence : capacités cognitives, morale 🡺 ce qui conduit à une différence d’essence

  1. CONNOTATIONS :

  1. Proximité entre « animal » et « vie »
  • Notions de mobilité/sensibilité/mouvement 🡺 vitalité qui s’oppose aux corps inertes du non vivant
  • « Ainsi parlait Zarathoustra » NIETZCHE, 1885 : l’Homme pourrait devenir un « grand vivant » mais l’animal pourrait être ce « grand vivant »

2 métamorphoses : devenir chameau 🡺 lourdeur de l’esprit et acception de son esclavage + devenir lion 🡺 forme de libération

  • « Totem et Tabou » FREUD, 1913 : l’enfant comprend mieux l’animal que l’adulte car l’animal est un être franc qui ne se contredis pas

  1. Le corps de l’animal
  • Suscite à la fois une forme de fascination et d’inquiétude
  • Parfois proche du notre : les Grands Singes 🡺 permet caricatures et fables
  • Permet à l’Homme de se situer par rapport à son propre corps : processus « d’hominisation » développé par les archéologues selon des critères :
  1. Développement de la boîte crânienne
  2. Raccourcissement de la face  
  3. Regard
  4. Stature droite
  5. Libération de la main

« L’Homme a des mains parce qu’il est intelligent » ARISTOTE

  • Le corps de l’animal est très déconcertant 🡺 manifeste une autonomie, une résistance active à ce qui l’entoure 🡺 source d’interrogations donc source d’inquiétudes car on ignore les lois qui régissent ces corps et des mouvements

  1. L’âme de l’animal
  • L’animal est animé car l’âme et synonyme de mouvement et l’animal est un être en mouvement

« Phédon » PLATON -399 av J-C : « L’immortalité de l’être qui se meut par lui-même étant donc démontré, personne ne craindra d’affirmer que le mouvement est l’essence et la nature même de l’âme »

  • L’animal possède une âme donc est porteur d’un savoir propre à lui 🡺 question de l’instinct

  • L’animal est témoin du temps où il n’y avait pas l’Homme 🡺 blessure égocentrique

Réponse : dans la Bible et l’épisode de la Genèse, Adam est présent avant les animaux 🡺 renverse le cours naturaliste des choses

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