« Deviens Ce Que Tu Es », Pindare Cité Par Nietzsche

D'abord, comment peut-on devenir ce que nous sommes ? Par cette citation, Pindare veut nous pousser à réfléchir sur le fait que nous devons devenir ce que nous SOMMES. Réfléchissons sur ce point. Être ce que nous sommes signifie être soi-même. Nous ne pouvons être autre chose que ce que nous sommes, nous ne pouvons pas devenir ce que nous ne sommes pas. On peut essayer de paraître autre mais pas le devenir. On change constamment mais nous restons les mêmes au fond de nous. On a la possibilité de devenir ce que nous ne somme pas actuellement. C'est-à-dire que nous sommes, tout en changeant. Exister c'est forcément devenir...

Ensuite, C'est un peu paradoxale de devoir devenir ce que l'on est puisqu'on ne peut devenir ce qu'on est déjà... Sauf si le nous que nous montrons n'est pas réel. On doit être libre d'accepter ce que l'on est. Accepter de montrer qui nous sommes réellement aux autres, ne plus devoir se cacher derrière des masques, ne plus craindre de ne pas être assez bien, à la hauteur de ce que l'on attends de nous. On se doit de s'assumer, donc être et non paraître. Nous devons être ce que l'on est réellement au lieu vouloir nous changer, nous sommes ce que nous sommes. Avancer sans craindre que notre nous, donc notre personnalité, nos sentiments, nos émotions, nos envies, nos besoins et bien d'autres encore ne soient pas considérables, fondamentaux. Ne soyons pas ce que nous ne sommes pas. Après tout, si nous ne sommes pas nous même qui le sera pour nous ?

Après, la plupart des personnes, en se montrant aux autres, forcent leur nature, elles s'adaptent à chaque interlocuteur ou situation. Alors "deviens ce que tu es", cela voudrait dire, soyons naturel, soyons nous même, devenons le et ce tout le temps. La confiance en soi est une des clé du devenir. Sans elle nous ne pouvons simplement pas réussir à devenir ce que nous sommes.

Dernièrement, devenir ce qu'on est déjà, c'est en fait redevenir ce qu'on a oublié d'être : se ressouvenir de sa véritable nature, façonnée à son image, en retrouvant son principe, à l'intérieur de soi-même, au plus profond de son corps, qui est la part réelle de l'homme. À ce titre, l'homme est soumis à une sorte de devoir-être soi. Mais la plupart des hommes oublient leur nature véritable et se dispersent dans le multiple extérieur, creusant l'écart de soi à soi et s'identifiant peu à peu aux autres hommes pour y trouver une sorte de normalité qui définit l'homme en tant que suiveur, non-réel dans ses choix... Après tout qu'est-ce que la « normalité » ? Elle n'est que trop subjective.

Simplement pour conclure, nous pouvons dire que l'homme est un être multiple et qu'il peut être compliqué de savoir ce qu’il est réellement. Parfois même une personne a du mal elle-même à savoir ce qu'elle est elle. Si on aime une personne mais qu'elle n'est pas réellement elle peut-on alors vraiment dire qu'on l'aime ? Et si elle est tel un jour, et que l'autre elle a évoluée l'aimons-nous réellement pour ce qu'elle est ? Mais alors, si l'homme change constamment, peut-il devenir ce qu'il est ?

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