De Simone De Beauvoir : « On Ne Naît Pas Femme, On Le Devient », Comment Comprenez-vous Cette Phrase ? De Quel Domaine Peut-on Partir Pour La Discuter ?
Mémoires Gratuits : De Simone De Beauvoir : « On Ne Naît Pas Femme, On Le Devient », Comment Comprenez-vous Cette Phrase ? De Quel Domaine Peut-on Partir Pour La Discuter ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Décembre 2013 • 355 Mots (2 Pages) • 3 572 Vues
« On ne naît pas femme, on le devient » est une phrase connue que Simone de Beauvoir a affirmé dans son essai philosophique « Le Deuxième Sexe ». Cet essai existentialiste est paru en 1949, qui constitue une publication essentielle pour le mouvement féministe, et met ainsi en lumière le fait qu’être une femme, n’est pas qu’un fait biologique mais surtout le résultat d’une histoire, d’une vie, d’une éducation… Dans son œuvre, l’auteur relève de nombreuses interrogations sur la condition de la femme, la différence entre hommes et femmes, et aussi des causes de l’infériorité de la femme dans le monde dominé par des hommes.
À mon avis, ce ne serait pas la biologie qui ferait la femme, mais une histoire. D’abord, celle de toute notre civilisation qui définirait son statut dans la société ; la femme, depuis la nuit des temps, est considérée comme inférieure à l’homme. Elle n’a que rarement eu les mêmes droits que lui, ou alors la femme a dû se battre pour avoir ces droits alors que pour les hommes, il s’agissait d’un acquis. La religion (Adam et Eve où c’est Eve qui mange la pomme), les superstitions (la femme serait moins pure que l’homme), le contexte de vie ancien (la force était nécessaire pour vivre et l’homme en avait plus que la femme), tout cela a donné à la femme sa place peu envieuse.
Assurément, nous savons que dans le passé, les hommes et les femmes ont toujours eu des rôles sociaux différents basés autour de la force et de la survie pour l’homme et de la fécondité, de la pérennité de la famille pour la femme. À cette époque, les sexes étaient souvent séparés et avaient des tâches bien précises, comme le démontrent les études anthropologiques et archéologiques. Enfin, tout cela nous amène à nous interroger sur ce qu’il faut penser de cette affirmation de Simone de Beauvoir : pourquoi les hommes a peur de perdre leur supériorité ? Et est-ce que, face à l’injustice, l’inconscience des femmes qui les maintenait est en bas de l’échelle sociale ? Ce sont les deux questions que nous voudrions continuer à développer.
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