Thèse de BERGSON.
Commentaire de texte : Thèse de BERGSON.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marie Rizzo • 4 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 1 090 Mots (5 Pages) • 1 174 Vues
1. la thèse de Bergson, est que nous savons que nous sommes libres car quand on agit, nous avons le sentiment qu’on peut agir différemment. Le choix qu’on a est notre liberté et notre conscience suit ce choix, nous prenons
conscience de notre liberté. On ne peut se sentir coupable d'être tombé à partir du moment où la chute a commencé, en revanche, on peut se sentir coupable, si on survit, de s'être ainsi jeté alors que d'autres choix étaient possibles. 2.
a) La délibération qui suit nos choix montre que différentes possibilités sont offertes. Et quand nous revenons sur nos choix, c'est face à notre responsabilité qu’on se retrouve.
b) Une responsabilité disparaît quand nous faisons face à des actes nécessaires, dont on sait qu'ils ne pouvaient pas être autrement qu'ils ont été. Mais comme le dit Bergson, cette nécessité peut être que voyante: il se peut que le libre arbitre soit une illusion, cela n’empêchera pas que qu’on se sente libres et qu’on se pense libres.
c) Le remord et le regret ne sont pas sans sentiments de liberté. Se savoir déterminé, provoque ses sentiments, c'est de la tristesse ou de la colère que l'on ressent.
Notre conscience témoigne-t-elle de notre liberté?
N’avons-nous pas immédiatement grâce à notre conscience un sentiment de liberté plus ou moins
grand ? Ce sentiment est-il confirmé par un examen de conscience approfondi sur nous-mêmes ?
Ou cet examen est-il la condition pour que l’on devienne libre ?
I. Si on s’en tient à la conscience immédiate, on peut avoir un sentiment mitigé face à la
question de notre liberté (reprise de la thèse de Bergson pour le A concernant la liberté
intérieure de choix).
A. D’un côté on se sent intérieurement libre car on a des choix à faire, on sent que face à ses
choix, on est seul. De plus, comme on choisit souvent en fonctions de nos désirs et valeurs, on
a le sentiment que l’on choisit ce que l’on veut, ce qui nous correspond donc qu’on est libre. De
même, on a l’impression d’être maître de nos choix et on prend conscience qu'ils dépendent de
nous et nous les considérons comme nôtres, d'où regret et remord.
B. Dune autre côté, on sent aussi que des limites multiples nous sont imposées par les autres, la
vie en société, l’Etat. On ne peut pas faire tout ce que l’on désire ; il y a des choix qui nous sont
refusés par la nature ( ne pas satisfaire nos besoins, ne pas mourir) par notre nature ou condition
( ne pas travailler, ne pas vivre avec les autres), par la société, la morale et même notre raison,
notre morale.
En somme, on a le sentiment de faire ce que l’on désire dans certaines limites. Pour certains,
ils ne se sentent pas libres car pour eux la liberté est absolue ou pas, pour d’autres ils se sentent
libres car ils se voient choisissant et faire certes pas tout ce qu’il désire, mais ce qu’il désire.
Mais ne peut-on pas penser que tous sont dans l’illusion et que la conscience réfléchie dissipe cet
illusoire sentiment de liberté ou de non liberté ?
II. Si on s’élève au plan de la conscience réfléchie, si on approfondit l'examen de conscience,
on peut se rendre compte que :
D’un côté, ceux qui se croient libres ne le sont pas forcément :
soit parce que cette conscience immédiate font qu’ils s’en tiennent à ce qu’ils désirent ou
choisissent , mais ignorent les causes qui les déterminent et déterminent leurs choix ( ils sont
comme la pierre de Spinoza),
soit parce
...