Teresa Rakina
Cours : Teresa Rakina. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Waxman • 24 Avril 2015 • Cours • 327 Mots (2 Pages) • 607 Vues
Le corpus que nous allons étudier est composé de trois extraits de roman, qui nous exposent à des scènes de meurtres. Le premier extrait de Thérèse Raquin de l’auteur réaliste Emile Zola, publié en 1867. Le second texte est tiré de La condition humaine écrite par André Malraux en 1933 et le dernier texte est un passage du roman de Albert Camus dont le titre est L’étranger, il a été publié en 1942.
Il s’agira ici de montrer comment la description de la nature intervient dans ces trois extraits.
Nous distinguerons deux groupes : les textes A et C qui proposent la personnification d’une nature chaleureuse témoin d’un crime, et le texte B qui représente une nature angoissante qui tente de repousser le meurtre.
Tout d’abord, nous pouvons remarquer que la description de la nature n’occupe pas la même place dans tous ces textes. En effet dans l’extrait de L’étranger, la nature occupe presque la moitié du texte, l’auteur en évoque tous les détails, comme lorsqu’il donne des couleurs précises : «rougeâtre» ; « brun sombre » ; «blanchâtre»… Zola étant un auteur réaliste c'est pour cela qu'il donne tant de détails, il peint le réel sans l'idéaliser. La nature intervient afin de sous-entendre la mort, sa description nous montre un côté triste, dramatique. Il personnifie même la nature en nous montrant que la campagne ressent la mort arriver, notamment grâce au champ lexical de l'obscurité et celui de la mort, ainsi qu’avec une description peu rassurante " brouillard laiteux". A l’inverse dans les deux textes suivants, la nature est moins décrite. En effet, André Malraux et Albert Camus s’attardent d’avantage sur la psychologie et les sentiments des personnages. Par exemple, dans le passage de La condition humaine, nous n’avons qu’une information sur le lieu de la scène : dans la ville dite «building» l.6, alors que nous connaissons les ressentis et les mouvements du personnage Tchen : «angoisse» ; hébétude» ; «mains hésitantes» ; «éleva légèrement le bras droit
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