Selon Vous La dématérilisation A T-elle Un Avenir ?

Expression écrite :

Suite à la deuxième révolution industrielle : les 30 glorieuses (1945-1975), nos modes de vies ont littéralement changés, nous consommons à tord et à travers, car nous le pouvons, car nous le voulons, car c’est à la mode. Collectionner les objets semble être important d’un point de vue social et affectif. Cependant, depuis quelque temps, l’objet à tendance a se dématérialisé pour devenir quelqu’un d’autre. Quelqu’un de plus pratique, quelqu’un qui, soudainement, n’est plus obsolète mais au contraire, est le produit phare. J’entends par la, une réincarnation de l’objet, un changement total de sa personnalité. A l’heure d’aujourd’hui, il est difficile de faire abstraction des changements qui s’opèrent. On peut se demander si pouvons nous tous dématérialiser ? Avons-nous la capacité de tous dématérialisé ? Est-ce qu’à force, allons-nous pas faire face à des problèmes ? Même s’il est indéniable de dire que les objets perdent de leurs valeurs, nous verrons que cependant l’objet ne changera jamais.

Dans un premier temps, il est important de dire que l’objet perd de plus en plus de sa valeur et est dématérialisé. En effet, nous avons tendance à choisir un objet qui à peu d’importance pour nous mais qui est utile. Actuellement, le consommateur cherche en l’objet, son utilité avant de trouver son esthétique et son côté affectif. Il suffit de regarder dans les transports en communs (tel que le train, le métro, le bus), le livre en papier n’est plus d’actualité. Il a laissé sa place à son confrère le livre « numérique ». Un livre simplement efficace car il est léger, il est transformable et c’est un gain d’économie. Les consommateurs oublient que la lecture est avant tout, une sensation, les pages qui se tournent, une évasion lointaine. Ils préfèrent réfléchir « utile ». En effet, le livre numérique est une innovation totalement pratique qui facilite le transport, la grosseur de l’écriture mais aussi, et surtout, le gain de place (car on stock nos livres sur notre tablette). Certains sont par ailleurs contre et beaucoup se demandent si « ceci tuera cela », comme l’annonçait Victor Hugo dans Notre Dame de Paris en mettant en lumière le triomphe de l’imprimerie face aux bibles de pierre que représentaient les cathédrales. Le progrès est constamment source de conflit.

En effet, dans un second temps on peut parler du progrès technologique qui est source de dématérialisation de l’objet. C’est ce progrès qui favorise le développement de la dématérialisation. CLOUD COMPUTING (traduit littéralement : l’informatique dans les nuages) est le fameux logiciel de la célèbre marque américaine APPLE, et est l’un des pionniers de la dématérialisation grâce à son stockage. Sur ce logiciel nous stockons nos photographies, nos musiques, nos bases de données (j’entends par la, le carnet d’adresses), nos dossiers, nos informations… Le CLOUD est intelligent et nous localise grâce à un mot de passe protégé. Voilà la dématérialisation à l’état pure : ne plus imprimer nos photos et les rangers dans un album, ni acheter des carnets d’adresses pour entrer les coordonnés de nos contacts, ni acheter de CD vierge pour graver notre musique, pire encore ne plus acheter les CD de chanteur que l’on apprécie. En bref, Le CLOUD dématérialise nos objets du quotidien tant appréciés. Il les tue mais nous vivons dans un monde où nous n’avons plus le temps de rien faire, nous vivons à 100km par heure et ce genre de logiciel est apprécié car il est efficace et rapide. En fête, nous sommes entrain de vivre un changement dans les consommations.

C’est dans une troisième partie que nous abordons le thème de la nouvelle consommation et des nouveaux consommateurs. En effet, nous ne pensons plus de la même façon qu’il y a 30 ans. Nous n’avons plus le même attachement à l’objet qu’auparavant. Les objets se multiplient plus vite, toujours plus innovant. L’innovation est au cœur de la croissance. Alors les consommateurs décident de ne plus s’attacher aux objets et préfèrent les revendre. Pourquoi garder un objet alors qu’à peine acheté, il devient obsolète ? C’est la réflexion que développe Aurélie Charpentier dans son article « Vers une consommation dématérialisé ». En effet, à l’heure actuelle, l’objet perd de son sens et de son statut. La nouvelle génération de consommateur est « consommée moins mais mieux ». La mode est plus basée sur la vente de produit d’occasion et/ou de la location. On achète un objet, on le revend. Ou bien, on l’achète directement d’occasion. Ou mieux encore, on le loue. (On loue sa voiture car on se lasse vite, on ne veut pas l’acquérir car c’est cher puis on préfère changer). Les sites internet comme EBay ou le bon coin sont dans leurs meilleurs jours. Aurélie Charpentier développe l’idée que le changement est au cœur de notre économie. En effet, il y’a une vrai naissance d’une conscience du consommateur : idée de réutilisation, recyclage, partage… Ils deviennent des « consomm’acteurs » : ils jouent avec leurs moyens.

Dans un second temps, il

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