Sartre l'être et le néant
Commentaire d'arrêt : Sartre l'être et le néant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noa.legall • 10 Novembre 2019 • Commentaire d'arrêt • 798 Mots (4 Pages) • 799 Vues
Introduction :
Le texte que nous allons étudier est un extrait issu de l’œuvre philosophique fondamentale de Jean-Paul Sartre. Il est intitulé L’être et le Néant et est publié en 1943. Sartre est un écrivain et philosophe français du début du 20éme siècle qui nous invite dans ce texte à nous questionner sur la liberté. Communément, la liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté. Mais cette définition est remise en question et est sujette à débat : la liberté humaine est-elle réelle ou n’est-ce qu’une illusion de la conscience ? L’auteur prend position dans ce débat est défend la thèse selon laquelle la liberté existe et est absolue. Son argumentaire est divisé : Premièrement, il expose la thèse du déterminisme de la ligne « » et l’impuissance des Hommes à modifier leur situation. Dans un second temps, il réfute cette thèse, en s’appuyant sur Descartes et en critiquant ensuite l’argument de l’adversité (utilisé par les déterministes). On verra d’après ce texte que Sartre soutient cette seconde thèse.
Nous allons donc d’abord étudier la thèse déterminisme, puis nous nous intéresserons la thèse opposée soutenue par Sartre et Descartes.
I. L’homme est un être déterminé : thèse adverse
A. Argument de l’impuissance
Dans les premières lignes, l’auteur annonce la thèse déterministe. Il s’agit du système selon lequel tout est déterminé selon les lois de la nature, et non pas par l’intervention d’une volonté libre. Il attribue cette thèse au « bon sens » l.1 qui constitue l’image que la plupart des gens se font de la condition humaine. Ce bon sens est donc un argument essentiel contre la « liberté » l.1 : l’adversité, ou le principe d’ « impuissance» l.2 c’est-à-dire l’incapacité à faire quelque chose.
D’après cette thèse il nous serait impossible « d’échapper au sort » l.4. Effectivement, nous ne choisissons pas nos conditions qui elles sont déterminées par la nature.
B. Explication des comportements par des causes extérieure
Sartre continue ensuite d’exploiter cette thèse en avançant que, selon celle-ci, les conditions humaines sont déterminées par la nature. D’après cet argument, l’homme ne peut pas être libre puisqu’il n’est pas maître de son propre destin. Ce que nous sommes est en réalité déterminé par le groupe auquel nous appartenons, nous ne choisissons pas vraiment nos goûts, nos valeurs, nos convictions politiques… Nous ne faisons que porter les codes du groupe auquel nous appartenons. L’individu, en tant qu’être objectif n’est pas responsables de ce qu’il est car ce qu’il est ne dépend pas de ses choix individuels mais de son insertion dans un groupe : « je suis ce que mon milieu fait de moi »
Ce que je suis aujourd’hui est le fruit d’une multitude de déterminismes sociaux c’est-à-dire d’influences que la société a exercé sur moi. Cette théorie est notamment illustrée par la théorie de Bourdieu et Passeron. Selon Bourdieu et Passeron, l’école ne donne pas les mêmes chances de réussites aux différents individus de l’échelle sociale. Dans ce contexte, un enfant issu d’une famille en situation précaire est
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