Qu'est-ce que la philosophie pour ?
Commentaire de texte : Qu'est-ce que la philosophie pour ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar typhai • 14 Septembre 2014 • Commentaire de texte • 325 Mots (2 Pages) • 1 093 Vues
Sujet : À quoi sert la philosophie ?
INTRODUCTION
[ amorce, questions ] Se demander à quoi sert la philosophie revient à s’interroger sur son utilité – ou sur son inutilité[ présupposé 1 ]. Plusieurs [ reformulation de la question ] initiale sont envisageables : pourquoi philosopher ? la philosophie serait-elle une activité sérieuse ?
Pour peu que l’onveuille vraiment traiter ce sujet – et non l’écarter d’une pirouette (« à rien ! ») – il amène par analyse une question seconde, celle de la nature de la philosophie, question qui n’est pas littéralementcontenue dans la formulation initiale et qui nous en impose une troisième, plus synthétique : l’activité philosophique contient-elle son propre fondement ? [ présupposé 2 ] – véritable amorce de laproblématique )
[ nom du problème ] Celui des fondements de la philosophie.
[ thèses en présence ] Soit [ thèse 1 ] la philosophie se définit par un usage, une fonction, répond donc à unbesoin (le « besoin » métaphysique, par exemple, dont la spécificité reste à déterminer) et témoigne d’une finalité extrinsèque – à l’instar de l’objet technique qui se définit par son utilité. Le « àquoi » désigne alors une chose – la pierre sert à construire la maison, le stylo à écrire un roman ; ce qui est avantageux dans la pierre ou le stylo, ce n’est ni la pierre ni le stylo qui ne sontque des moyens mais la fin, en l’occurrence le produit qu’ils permettent de réaliser.
Or [ objection annonçant la thèse 2 ] cette conception instrumentaliste de la technique ou de l’utilité quidomine dans les sociétés industrielles dites « de consommation » semble peu en accord avec les exigences et le cheminement d’une discipline dont le propre est le désintéressement (Les juges nereprocheront-ils pas à Socrate, lors de son procès, de ne pas se faire payer pour ses « leçons » ?), le goût pour les questions plus que pour les réponses, le souci des « jeux de langage »
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