Progrès psychologique, sentimental et moral de la jeune héroïne
Cours : Progrès psychologique, sentimental et moral de la jeune héroïne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Novembre 2013 • Cours • 346 Mots (2 Pages) • 921 Vues
L’auteur y décrit la progression psychologique, sentimentale et morale d’une jeune héroïne confrontée aux dangers de l’amour et de la cour. Ce parcours initiatique est jalonné de différents récits secondaires qui ouvrent à l’introspection du personnage et font mûrir sa réflexion.
Un récit enchâssé est un récit emboité dans un récit dit enchâssant. La Princesse de Clèves, de Mme de Lafayette, écrite en 1678, en compte quatre. Ces histoires secondaires se font le reflet des problématiques de ce siècle, miroir des vices et tournoiements de l’âme qui rythment la vie des grands personnages de l’époque. Mais quels ont pour but ces récits enchâssés ? Ces récits, adressés directement ou indirectement à Mme de Clèves, l’amènent, dans un premier temps, à réfléchir sur sa double passion et, dans un second temps, sur les mœurs de la Cour.
Tout d'abord ce deuxième récit enchâssé dans l'histoire s'adresse indirectement à Mme de Clèves. En effet, ce récit peut être qualifié comme un discours moraliste faisant réfléchir la princesse sur sa passion pour le Duc de Nemours. Dans ce récit, Mr de Clèves y raconte une révélation faite par Sancerre sur Mme de Tournon, qui juste après la mort de celle-ci, apprit qu'elle lui était infidèle avec Estouteville et qu'elle lui avait aussi promis de l'épouser. Mme de Clèves se reconnait dans Mme de Tournon puisque " Ces paroles [la] firent rougir, et elle y trouva un certain rapport avec l'état où elle était, qui la surprit et qui lui donna un trouble dont elle fut longtemps à se remettre". C'est d'ailleurs à travers la confidence de Sancerre à Mr de Clèves qu'elle apprit comment il réagirait s'il apprenait que sa femme aime Mr de Nemours «La sincérité me touche d’une telle sorte que je crois que si ma maîtresse, et même ma femme, m’avouait que quelqu’un lui plût, j’en serais affligé sans en être aigri. Je quitterais le personnage d’amant ou de mari, pour la conseiller et pour la plaindre.» or Mr de Clèves ignore totalement qu'il se trouvera dans la même situation, cette phrase est donc de l'ironie
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