Philosophie morale et politique
Cours : Philosophie morale et politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rikka Fix • 17 Octobre 2021 • Cours • 23 440 Mots (94 Pages) • 450 Vues
PH00102V
Pro blèmes de philoso phie morale et
politique
Sommaire
Problèmes de philosophie morale et politique – 58 pages
La liberté, au croisement de l’éthique et de la politique – 57 pages
Géraldine LEPAN
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PH00102 V – Problèmes de philosophie morale et politique La liberté, au croisement de l’éthique et de la politique
De l’indépendance à l’autonomie Géraldine Lepan, SED 2020-2021
BIBLIOGRAPHIE
Hannah Arendt, « Qu’est-ce que la liberté ? », La crise de la culture (1961), trad. P. Lévy, Paris, Gallimard (folio), 1972, p. 186-222.
Benjamin Constant, « De la liberté des modernes comparée à celle des anciens » (1819), Ecrits politiques, Paris, Gallimard (folio), 1997, p. 589-619. Ce texte est important, il est à lire soigneusement.
Hobbes Thomas, Léviathan (1651) (abrégé en Lev), éd. Sirey, trad. F. Tricaud, 1971. Il faut lire les chapitres XIII, XIV et XXI.
Rawls John, Théorie de la justice (1971), Points Essais, 1997, lire les § 32 à 37 (sur le concept de liberté et les acceptions de la liberté politique et des libertés civiles)
Rousseau Jean-Jacques, Du contrat social (1762), OC III (éd. de la Pléiade) ou éd. GF, présenté et annoté par B. Bernardi, 2001. Je l’abrégerai par commodité en « CS ». Il faut lire impérativement L. I, chap. 6 jusqu’à L. I, chap. 9 et L. II, chap. 11.
Evaluation :
L’examen consistera en un choix entre une explication de texte (sur un extrait de 30 à 40 lignes environ) et une dissertation de type dissertation générale, telle que vous l’avez pratiquée en terminale, ou telle que vous pourriez l'avoir lors des concours d’enseignement. Vous devez avoir à votre disposition une culture et des références. La lecture, le travail personnel et l’analyse des extraits signalés dans le cours, qu’il s’agisse des œuvres de Hobbes, Rousseau, Rawls, pour ne signaler que les principaux auteurs, constituent pour vous la priorité. Il vous faut repérer les définitions de la liberté qui sont en jeu dans le cours et être capable de les manier de façon
dialectique. Entraînez- vous à problématiser de grandes questions, et à manier des textes en amont et en aval, en insistant de manière critique sur l’étude des différences. Le cours qui suit vous donne un certain nombre de pistes et de références à aller lire et travailler (en plus des auteurs principaux sus-mentionnés, Locke, Kant, Constant et Tocqueville, Durkheim, Berlin).
Méthode :
Si vous ne suivez pas les cours de méthodologie générale de première année ou si vous avez encore des lacunes, voici (parmi d'autres titres utiles) un livre indispensable : Méthodologie philosophique, par D. Folscheid et JJ. Wunenberger (PUF). Ce livre vous offre des conseils de méthode en dissertation, explication de texte et oraux, avec des exemples d’exercices corrigés.
Vous pouvez aussi consulter : Le guide de préparation au capes et à l'agrégation de philosophie, de Olivier Tinland ; Jacqueline Russ, Les méthodes en philosophie (il s'agit d'un ouvrage de "rattrapage" de la méthodologie de base pour l'explication de texte et la dissertation)
; Problématiques philosophiques, de B. Baas, H&K, 2013 (avec une bonne explication de ce qu'est une problématique).
Une dissertation ne peut donner lieu à une simple restitution de cours. Elle doit proposer une problématisation et un fil directeur personnel.
Une explication de texte est un exercice structuré. Elle doit être précédée d'une introduction qui énonce : le thème (général) puis la thèse (particulière) de l'extrait, ensuite une justification du plan (combien de « parties », et leurs délimitations), enfin le problème et l'enjeu de l'extrait.
Un texte est singulier : le fait de plaquer un cours ou un exposé sur lui, revient à en manquer la singularité. Tout « exposé de doctrine », même correct, qui remplacerait une analyse de l’extrait proposé, est insuffisant.
Il vous faut lui adapter vos connaissances et vos lectures - indispensables-, et le problématiser
: montrer ce qu'il contient comme problème implicite, voire comme « décalage » par rapport à ce que vous supposiez être le sens de l'oeuvre. Un tel travail de problématisation n'est probant et intéressant que s'il s'appuie sur tout le travail de lecture et de débroussaillage préalable que vous aurez effectué en amont.
De ce point de vue, le rappel de la chronologie des oeuvres ne constitue pas une bonne entrée en matière, car cela vous dispense la plupart du temps d'introduire sur l’extrait précis qui vous est proposé. En revanche, il est souvent bon, car de nature à faciliter la problématisation, de situer le texte dans l'oeuvre elle-même.
Lorsque vous commencez à expliquer le passage, vous devez respecter les « parties » que vous avez annoncées, et rattacher vos remarques au texte lui-même (afin d'éviter le défaut du « texte- prétexte ») en mettant en lumière le sens et l'intérêt des notions mises en jeu, ainsi que la démarche argumentative elle-même. Votre analyse doit consister en un aller-retour entre le texte, dont vous partez, et votre explication, laquelle peut faire appel ou à ce qui précède ou suit dans le livre, ou éventuellement à d'autres textes que discute l'auteur.
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