Philosophie, Freud.
Étude de cas : Philosophie, Freud.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sbergeron75 • 14 Novembre 2016 • Étude de cas • 407 Mots (2 Pages) • 555 Vues
Anne-Marie Labranche
Lors de son étude de l’inconscient, Freud conclut qu’il est divisé trois composantes qui gèrent la prise de décision et donc les actions qui en suivent : le ça, le moi et le surmoi.
Le ça ignore le bien et le mal, les jugements de valeur et la morale. On retrouve les désirs, les passions déchainées, etc. On l’appelle, maintenant, le principe de plaisir. Il regroupe du contenus innés comme l’appétit sexuels, besoins d’amour et de nourriture, l’agressivité, la haine et bien plus. C’est l’inconscient qui est valorisé.
Le moi suis la prudence et la raison. Il sert la survie du ça, qui se trouverait dépourvu devant le monde extérieur, grâce au principe de réalité. Il gère les pulsions et les excitations du ça en triant les désirs qui peuvent être comblés ou ceux qui méritent d’être ignorés. Par exemple, le ça peut vouloir gifler et crier sur une personne et le moi vient analyser les facteurs intérieurs et extérieurs pour trouver le moment le plus plaisant pour l’accomplir.
Le surmoi est celui qui surveille et réprouve le moi. Il sert la morale en tenant compte des tabous culturels et des pulsions. Pour limiter le moi aux règles de la communauté. Le surmoi entre dans le principe de perfection, sa vision des choses est idéale et non réaliste. Le ça et le surmoi représentent, tous deux, le rôle du passé. Le passé du ça est lié à l’hérédité et le surmoi est celui qui emprunte aux autres.
Il remarque aussi que les enfants peuvent avoir certains comportement qui leur sont propres comme le complexe d’Œdipe qui se développe chez l’enfant de jeune âge, il se caractérise un désir incestueux de l’enfant envers son parent de sexe opposé et son/sa frère/sœur. Chez le garçon, la mère lui donne de l’affection et le nourrit. Quand l’enfant sera en âge de se masturber, vers deux ou trois ans, il convertira cette affection par un amour jaloux envers sa mère et désira la procéder physiquement. Il voit alors son père comme un rival qu’il souhaite remplacer. Ce complexe est accompagné du complexe de castration où la mère interdit à son enfant la masturbation sinon elle demandera à son père de lui couper. Voyant ensuite que les filles ne procèdent pas de pénis, il subit le plus fort traumatisme de son existence jusqu’à maintenant. Chez la fille, Freud est un peu plus vague, ne laissant que l’explication d’un complexe dû à la non-existence d’un pénis.
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