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Nietzsche

Lettre type : Nietzsche. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Février 2014  •  Lettre type  •  2 072 Mots (9 Pages)  •  643 Vues

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« Ne plus se faire d’illusion : c’est là qu’elle commence » Kraus. C’est une illusion de croire qu’on ne peut pas se faire d’illusion. Ainsi, la vérité nous est déjà caché par notre subjectivité étant donné que nous interprétons toutes les choses selon notre point de vue. Si bien que la morale est plurielle : il n’y a pas une morale, mais des morales. La vérité se trouve dans l’objectivité, la morale aussi. Cependant, seul les sages, ceux qui ont la connaissance, ont compris que nous sommes dans le subjectif. Ainsi, dans Le crépuscule des idoles, « Ceux qui veulent amender l'humanité », Nietzsche contredit le lieu commun : la morale exprime la vérité.

Par contre, s’il n’y a pas de morale et de vérité que reste-il ?

Pour répondre à ce problème, Nietzsche va expliquer son exigence envers les philosophes qui doivent être au-dessus des faits moraux [ll.1 à 3: « On sait ce que j’exige … il n’y a pas de faits moraux »]. De plus, l’auteur prouve que la morale n’est qu’une interprétation comme ce qui découle de la morale : le jugement religieux, morale et le réel. Ainsi, la vérité n’est qu’une illusion lorsque nous interprétons les faits. [ll.3 à 9 : « Le jugement morale … ne désigne que des choses que nous appelons aujourd’hui « chimères »]. En somme, il nous montre que nous ne devons pas croire nos jugements, seulement si nous avons la connaissance pour les comprendre [ll.9 à 13 : « En cela, le jugement morale ne doit ... se « comprendre » elles-mêmes »].

D'abord Nietzsche explique l'exigence qu'il a envers le philosophe et que cette exigence est de notoriété publique. En effet, « on sait ce que j'exige du philosophe » indique que l'exigence de Nietzsche est su par tout le monde, qu'il ne se cache pas pour dire que le philosophe doit entendre son exigence. Il emploie aussi la première personne, ce qui pourrait passer pour de la prétention avec « j'exige ».Le philosophe étant celui qui pratique la philosophie. La philosophie vient du grec philo : amour, et sophie : science, par conséquent c'est l'amour de la science, de la connaissance. Le philosophe est aussi celui qui fait preuve de patience, de courage, de sérénité et cherche une existence paisible. L'exigence de Nietzsche pour le philosophe est « qu'il se place par-delà « bien » et « mal ». Le « bien »et le « mal » sont des valeurs morales c'est à dire des idées qui guident le jugement moral des individus : la tolérance, le respect, la loyauté sont des exemples de valeurs morales. Ce sont des obligations qui s'imposent à la conscience. Ses valeurs sont transmises par les idéologies, les religions, et les sociétés. Ses deux valeurs morales s'opposent dans le fait que le « bien » amène l'homme a tendre à la vertu et la sagesse alors que le « mal » est une action ou une intention de faire du mal aux autres : aussi moralement que physiquement, et de les voir souffrir.

Nietzsche continue en commentant ce qu’il entend lorsqu’il dit « par-delà « bien » et « mal » : « qu’il soit au-dessus de l’illusion du jugement moral ». Ici, l’auteur veut attirer notre attention sur le fait que le philosophe ne doit pas s’arrêter au jugement morale, il doit le surpasser pour ne plus être dans l’illusion. « Illusion » vient du latin illudere, « tromper, se jouer de ». Il faut distinguer l'erreur de l'illusion : alors que l'erreur m'est toujours imputable, en ce qu'elle résulte de mon jugement, que je peux toujours corriger, l'illusion (par exemple une illusion des sens) est un effet de la rencontre entre la conformation de mes organes et du réel, qui peut être expliquée, mais non dissipée. Dans le texte, Nietzsche fait référence à l’illusion au sens de l’erreur. En effet, l’erreur se réfère au « jugement morale » qui est  jugement qui caractérise ce qui est bien ou mal. Ainsi, l’auteur met en avant les erreurs que le philosophe peut faire en croyant sa morale. Et qu’il doit dépasser toutes ses erreurs pour ne plus être comme les simples mortelles.

Ensuite, L’auteur montre que « cette exigence découle d’une conclusion ». L’exigence trouvé par Nietzsche n’a pas été trouvé comme par magie mais surement en contredisant le lieu commun : la morale exprime la vérité. De plus, il continue en employant le « j’ai été» et « le premier » ce qui est une fois de plus prétentieux de sa part, cependant il continue avec « à formuler ». On peut penser que l’auteur a été le premier à le mettre en œuvre sur sa vie ou à l’écrire et l’expliqué, mais c’est peut-être pas le premier qui y pense. Il finit par exposer son exigence qui est « celle qu’il n’y a pas de faits moraux ». Ainsi, les faits moraux que nous formulons comme « tu n’aurais pas dû faire ça » ou encore « c’est quelqu’un de bien », ne serve à rien car une personne peut changer. Un fait morale est une interprétation et non réellement la morale. Toute science doit reposer sur des faits. Or, les faits qui servent de fondement à la morale, ce sont les devoirs généralement admis ou au moins admis par ceux avec qui on discute.

Mais sans cette exigence, La morale que serait-elle ?

Le jugement moral comme tous les autres jugements sont des interprétations et des croyances. Ainsi, dans cette partie, Nietzsche parle que « le jugement moral a en commun avec le jugement religieux de croire à des réalités qui n’en sont pas ». Le « jugement moral » et le « jugement religieux » sont semblables car tous deux porte un jugement sur le bien et le mal. Ainsi que tous deux acceptent des réalités. Des réalités sont des banalités, commun, tel que la télé réalité est une banalité. Ça ne va pas chercher la singularité, donc pas l’exceptionnel. Les « réalités qui n’en sont pas » peut faire référence aux phénomènes qui sont la réalité au sens subjectif, ce qui apparaît à la conscience, ce qui est perçu par les sens ; chez Kant, ce qui relève du monde sensible, par opposition à noumène (objet de l'entendement, correspondant à une intuition non sensible). Ainsi les phénomènes sont peut-être autre chose que ce que nous voyons car nous somme dans la subjectivité. Nous ne faisons qu’interpréter les choses sans les voir tels qu’ils sont. Ainsi, ces deux jugements sont faussés.

Puis, « La morale n’est qu’une interpretation ». La morale est l'ensemble des devoirs qui s'imposent à l'être humain, en tant qu'être raisonnable, et lui commandent le respect de

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