Machiavel

1. Machiavel

Machiavel est un humaniste mais c’est le premier a nous donné une définition différente de l’Etat.

Il va apporter des arguments que Hobbes va utiliser plus tard.

Biographie Machiavel :

Humaniste : il née a Florence, berceau de l’humanisme et va en être marqué.

Machiavel va être obsédé par l’histoire de Rome et l’expérience romaine. L’histoire de la république romaine. Constante de l’éducation humaniste.

Il s’intéresse aussi par la pensée romaine : sur la nature humaine. Auteurs comme Satus, Cicéron.

Il est issu d’une famille bourgeoise. Il va donc voir s’ouvrir les portes d’une carrière diplomatique. Il est à la chancellerie de florence comme diplomate comme premier poste.

Son expérience diplomatique : dès 1498, il va tirer de son expérience des leçons politiques, morale, philosophique. Lien étroit entre son expérience pratique et sa théorie. Il va inclure la morale dans le premier ouvrage de philosophie qui est important : Le prince.

==> Quatre missions :

1. En juillet 1500, il est envoyé à la cour de France, pour défendre les intérêts de Florence. Son objectif politique : il doit s’assurer de la neutralité de la France dans le conflit entre Florence et Pise. Pise est sous influence espagnole à l’époque. Il obtient le soutien de la France sous certaines conditions, assurances diplomatiques. Il n’obtient pas de réponse de Florence sur les conditions demandées par la France.

1ère leçon politique : Florence a manqué de rapidité dans la réponse. Il est important pour un chef d’Etat de montrer de la réactivité

2ème leçon politique: le décalage entre la perception de son importance et la perception réelle. Machiavel voit que tout le monde s’en fout de Florence en France.

Il y a la politique et la perception des autres de cette politique. Ne jamais sous estimer l’importance sur la scène internationale.

2. Il est envoyé sous César Borgia : il est le duc d’une province que Florence regarde avec méfiance. Il doit aller voir les intentions de César Borgia sur Florence. Il découvre un homme cruel avec une vision machiavélique et capable de cruauté et de duplicité extrêmement marquée.

Leçon : la duplicité et la traitrise ne sont pas des valeurs fondatrices de la politique mais elles peuvent être utiles.

Il assistera a la chute de César Borgia qui va être lui aussi trahit.

3. En 1506, il est envoyé au près de Jules II, le nouveau pape. Jules II est tenté par une alliance avec l’Espagne contre Florence et la France. Il observe un homme qui aime les rapports de force qui a beaucoup de courage en politique. Jules II prend des décisions audacieuses et il est prêt à changer les alliances pour protéger l’église

Leçon : le courage est une vertu indispensable du pouvoir. La vertu est célébrée dans le prince de manière constante et importante.

4. En 1508,1510 en Allemagne. Il est envoyé en mission auprès de l’empereur élu Maximilian. Il doit s’assurer de leur neutralité. Il constate deux choses :

1. la faiblesse de l’empereur, il est trop aimable avec son entourage.

2. il est influençable par ses courtisans. Incapacité à avoir son propre jugement.

Ce qui frappe Machiavel dans ses 4 expériences c’est qu’aucun des protagonistes, aucun des rois, chefs d’Etat, empereurs n’a su anticipé en politique, et s’adapter à la situation.

= Faiblesse fondamentale de leur pouvoir.

On parle notamment de Merkel comme une femme de pouvoir qui sait anticiper. Elle applique cette leçon de Machiavel.

Il va donc écrire un ouvrage de politique achevé en 1513 : Le prince

En 1511, Jules II s’allie avec l’Espagne et profite pour renverser la république de Florence. La république de Florence est morte durant 2 ans. Ensuite, les médicis vont reprendre les rênes. Machiavel va être arrêté et torturé.

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Examen des textes :

Il prend l’Allemagne comme un idéal type. Avenir du politique de gestion du pouvoir en Allemagne.

Il manque 2 choses essentielles à l’empereur. Il est trop faible et l’Allemagne ne l’aide pas vraiment. L’environnement politique qu’on trouve en Allemagne ne l’aide pas.

Lorsque nous somme un homme politique être bon et aimable n’est pas forcement utile.

Si la nature de l’empereur est faible, il faut un homme d’Etat fort et un système politique qui donne de la force au pouvoir. Comment éviter que les hommes faibles sur le plan du caractère deviennent des chefs d’Etat ?

On peut avoir la force, la volonté et le pouvoir politique de dominer nos adversaires. Mais si on n’a pas la fortune de notre coté. On ne peut pas réussir. La fortune c’est une déesse romaine : déesse de la chance. On ne parle pas d’argent. On doit séduire la chance.

 Il faut lire le prince comme une réponse aux qualités nécessaires pour se maintenir au pouvoir.

Machiavel montre qu’il y a une manière de conquérir le pouvoir :

- par ses propres moyens

- par les armes d’autrui

==> Comment conserver le pouvoir une fois qu’on l’a conquit ?

Il va répondre de manière doubles : il faut des qualités mais pour les obtenir il faut séduire la Fortuna : la chance. Il y a une part que nous maîtrisons et une part que nous ne maîtrisons pas : la chance, le destin.

 Elément de fatalité dans la politique, dimension que nous ne contrôlons pas.

Condition

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