Libre ou pas libre : Ca Change Quoi ?
Rapports de Stage : Libre ou pas libre : Ca Change Quoi ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimi34 • 1 Mai 2013 • 4 518 Mots (19 Pages) • 1 507 Vues
LIBRE OU PAS LIBRE : Ca change quoi ?
Libre et ne pas être libre sont deux notions contradictoire.
Libre, liberté, est ce qui caractérise l’homme. Mais cette liberté n'est-elle pas imposée? Sommes-nous vraiment libre d'être libre? On ne décide pas du jour de notre naissance, de nos parents, de notre couleur de peau... Quand on va à l'école, on apprend à être libre mais est-on pour autant libre d'apprendre à être libre? N'est ce pas une obligation?
C’est pourquoi il est important de se demander s’il y a une réelle différence entre être libre ou non ? Pour aller plus loin, nous allons analyser les termes du sujet « être libre » et « ne pas être libre ».
Etre libre c’est de ne pas être empêcher de faire quelque chose que l’on veut faire, penser ou dire ce que l’on pense sans contrainte, une détermination de soi-même. Néanmoins la liberté se résume telle à l’absence de contrainte, car dans la vie rien n’est acquis sans rien, et pourtant l’homme n’est-il pas libre pour autant.
Pour le second terme, « ne pas être libre » s’il s’agit du contraire du premier terme, on pourrait assimiler un être non libre, à un esclave, qui lui devait obéir, et ne pouvait faire ce qu’il souhaitait quand il le voulait.
la liberté n’est-elle pas ce qui caractérise l’homme ? Pouvons-nous ne pas être libre ? Sommes-nous pleinement libres ? Notre liberté dépend-elle de nous ?
La vraie liberté, au sens primaire du terme, serait de faire ce que l'on veut sans jamais rencontrer d'oppositions, mentales ou physiques. C'est le sans foi ni loi des épicuriens ou dérivés
Mais nous ne sommes pas des animaux, et nous voudrions nous comporter pire qu'eux ? Alors que nous avons un cerveau qui en théorie réfléchit ?
Il faut des lois, pour limiter nos désirs et permettre à tout le monde de vivre : en effet si on laisse la place au désir de chacun, on va vers l'anarchie totale, et il y aura des tyrans, des esclaves, des conflits et donc des guerres, ce qui revient donc au contraire de la liberté, puisque les plus faibles seraient asservis.
La contradiction nous oblige à limiter notre liberté pour respecter celle des autres. André Maurois a dit fort justement : "Les abus de la liberté tueront toujours la liberté".
Il y a une plus grande liberté à accepter délibérément de suivre des lois, en les comprenant et en les faisant siennes, que de suivre son instinct de jouissance, car là on est dans l'esclavage en quelque sorte.
L'homme est si orgueilleux qu'il croit se rendre compte lorsqu'il est dépendant de qq chose et se trouve des raisons pour dire qu'il le sait et qu'il le fait délibérément; or c'est le contraire :
Lorsqu'on accepte de réfléchir à ce qui nous enchaîne, exemple tout bête la cigarette, on se rend compte que notre liberté est de fumer, mais en fait on ne peut pas dire :"aujourd'hui et demain je ne fumerai pas", car on dépend de sa liberté, et par conséquent on est en contradiction avec l'essence même du terme, et bien sûr on va se trouver des excuses pour en griller une, au dépend de sa logique.
Il faut donc se fixer des règles personnelles, interactives avec celles de l'endroit où l'on vit, et les faire siennes, et la liberté consiste à les accepter et les suivre, la vraie liberté vient de l'intérieur, de ce que l'on décide en soi, pas des barrières extérieures.
C'est ainsi que l'on parle de certaines personnes comme des sages, car on se rend compte que rien ne les atteint, ils vivent avec leurs règles qui sont très altruistes en général puisqu'ils ne gênent pas le monde, ni les humains ou autres êtres vivants, animaux ou végétaux ou minéraux. On peut aussi les ressentir comme originaux, mais ils assument leurs extravagances en les justifiant intelligemment.
Tendre à la liberté c'est devenir moins orgueilleux, plus humble et tellement plus lucide, on agit en connaissance de toute cause, nos actes sont adaptés à notre réflexion, c'est agir librement avec raison, notre volonté nous guide et non nos impulsions. Comme a dit Montaigne, " La vraie liberté, c'est de pouvoir toute chose sur soi".
Bien sûr cela demande du bon sens, de l'intelligence et de la pondération, mais tout ça s'apprend aussi, il suffit de travailler sa logique.
1) Liberté extérieure et liberté intérieure.
Lorsqu’on parle de liberté, on peut parler de deux choses différentes.
- Soit, et c’est la définition la plus immédiate qu’on en donne d’ordinaire, de la liberté d’accomplir ce qu’on a envie de faire, ce qu’on veut. Etre libre, c’est pouvoir faire tout ce qu’on veut. Il s’agit alors de la liberté comme possibilité ou pouvoir de faire quelque chose.
Exemple : Etre libre ou pas de faire un long voyage.
- Soit de la liberté de choisir de faire une chose et pas une autre. Il s’agit alors de la liberté comme possibilité de vouloir, de décider par soi-même. Etre libre en ce sens, c’est être maître de ses choix, c’est prendre ses décisions soi-même.
Exemple : Savoir ou non ce qu’on veut, être décidé ou dans l’indécision, être partagé.
On les distingue d’ordinaire en parlant d’un côté de la liberté extérieure et de l’autre de la liberté intérieure.
A savoir :
La liberté extérieure, c’est la liberté de faire ce qu’on veut, c’est le pouvoir de faire ce qu’on a décidé de faire ou simplement envie de faire. Extérieure, parce qu’on est libre lorsqu’il n’existe rien en dehors de nous, d’extérieur à nous qui nous empêche de faire ce qu’on veut.
La liberté intérieure, c’est la liberté de vouloir une chose et pas une autre, de choisir, de se décider librement, de se déterminer en toute indépendance, par soi-même. Intérieure, car l’acte de choisir, de se décider s’accomplit en nous.
Ces deux aspects de la liberté sont distincts : on peut avoir la liberté (extérieure) de faire quelque chose sans en avoir envie, on peut avoir décidé de faire quelque chose sans en avoir la possibilité (extérieure).
2 ) Ce qu’on en dit.
Généralement, on estime qu’on n’a ou pas assez de liberté extérieure,
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