Les attitudes devant la mort
Analyse sectorielle : Les attitudes devant la mort. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar poumpoum • 4 Mars 2015 • Analyse sectorielle • 638 Mots (3 Pages) • 736 Vues
I. Les attitudes devant la mort
a) La mort apprivoisée
La mort au Moyen-âge est une morte consciente, de préférence au lit. Le mourant a la conviction intérieure qu’il va mourir et accepte sa mort et cela se poursuit jusqu’au 18ème siècle. Le fait d’être averti permet de prendre ses dispositions. Les morts au Moyen-âge, croyant, se tourne vers Jérusalem, dans l’attitude des gisants, la face vers le ciel. Le cérémonial comprend plusieurs étapes : le regret de la vie, la demande pardon du mal qu’on a fait, la recommandation a dieu de ceux qui survivent, la prière et l’absolution. Ce protocole est public ; le lit du mort est entouré d’une assistance parfois nombreuses et qui comprend des enfants. La mort est acceptée paisiblement ; sans drame excessif : c’est la mort apprivoisée.
Une autre caractéristique de cette familiarité avec la mort est la coexistence entre morts et vivants au Moyen-âge. Si dans l’Antiquité on observait une séparation stricte entre morts et vivants, si les cimetières étaient alors relégués hors des villes, la cohabitation commence avec le culte des martyrs. On commence par construire des abbayes sur le lieu de sépulture des martyrs. On enterre ensuite, les corps dans les cathédrales. Désormais les cimetières sont associés aux églises, c'est-à-dire à l’intérieur de la cité. On voit aussi apparaitre des charniers qui sont des galeries décoratives d’ossuaires. Cette coexistence entre morts et vivants va encore plus loin. Les cimetières sont des lieux d’asiles. Ils comprennent des habitations et même des commerces. La gêne liée à ces pratiques ne va naître qu’à la fin de 17ème siècles.
b) La mort de soi
L’attitude de la mort apprivoisée persiste assez longtemps, mais des transformations apparaissent des les 11ème et 12ème siècles. Avant on considère la mort comme un phénomène collectif, ensuite, on assiste à une personnalisation progressive. On peut en apercevoir plusieurs symptômes.
La représentation du jugement dernier
A partir du 12 ème siècle la représentation du jugement dernier est inspirée par Saint-Mathieu, qui laisse une grande place à la pesé des âmes. Au siècle suivant cette vision l’emporte : une grande importance est donné au bilan individuel et à la l’intercession de la vierge et de Saint-Jean.
Dans la chambre du mourant
Les artes moriendis (les arts de la mort) montre généralement le mourant dans son lit entouré de ses proches mais aussi de la vierge et de démons. Si la balance n’est pas toujours présente le livre de la vie, lui, l’est. Le bien et le mal semble se disputer le mourant, en faite il s’agit plutôt d’une ultime tentation, qui peut renverser la situation et remplace le jugement : une bonne mort peut racheter un mauvais bilan et vice versa.
Le transi
Le gisant reste plus répandu que le transit dans l’art funéraire. Au 17ème siècles c’est le squelette qui pend de l’importance plus que le cadavre en décomposition. Ce dernier occupe plus de place dans la poésie
Les sépultures
(Voir feuille de brouillon lundi
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