Le principe d'universalisation

Principe d’universalisation 

Le principe d’universalisation consiste à prendre une action et se demander si elle est morale ou non. Après avoir répondu à cette question, nous devons nous demander si l’universalisation de cette action rendrait sa réalisation impossible, si elle entraînerait la destruction de l’humanité ou bien si elle irait à l’encontre des intérêts fondamentaux de tout être raisonnable Dans ce cas-ci, Le Québec ne devrait pas permettre l’utilisation de l’ectogenèse pour tous. Si tous les Québécois devaient utiliser l’ectogenèse pour la reproduction, cela irait à l’encontre des intérêts fondamentaux de tout être raisonnable. Par exemple, cela priverait l’expérience du contact charnel intime que constitue la gestation du fœtus dans le ventre maternel. Ensuite, l’ectogenèse efface une pièce essentielle de la différenciation des sexes puisqu’ils se retrouveraient à occuper des fonctions identiques dans la reproduction. De plus, l’universalisation de cette action déshumaniserait l’enfant en tant que tel car il se sentirait comme un produit manufacturé. Finalement, L’universalisation de l’ectogenèse irait à l’encontre des intérêts fondamentaux d’êtres raisonnables puisqu’elle empêcherait la procréation naturelle d’un être humain.

Principe du respect de la personne

Le respect de la personne humaine suppose que la dignité de la personne est fondée sur sa liberté et que cette liberté est à respecter par-dessus tout. L’État québécois, pour respecter négativement ses citoyens, devrait laisser les choses comme elles le sont présentement pour conserver la liberté des québécois en ce qui concerne la procréation. Cela n’aurait donc aucune atteinte sur la liberté et l’autonomie de chaque québécois.

 Principe du respect positif

Le respect positif est une action posée visant à aider une autre personne dans le seul but de faire du bien à cette personne et non à soi-même. C’est donc de la bienveillance portée à autrui. Un exemple de respect positif serait de créer des mesures d’aides envers les québécois ayant de la difficulté à procréer. Ces mesures d’aide pourraient consister d’aide financières et psychologiques pour ceux dans le besoin ainsi que la création d’un programme pour l’ectogenèse pour ceux qui en ont de besoin.

L’ontogénèse devrait-elle être permise?

Un premier groupe de personnes qui auraient du plaisir à se voir permettre l’utilisation de l’ectogenèse seraient ceux qui ne sont pas capable d’avoir un enfant. Ceux-ci éprouveraient du plaisir d’utiliser cette méthode puisque tout ce qu’ils veulent c’est un enfant. Un deuxième groupe de personnes qui auraient du plaisir seraient les entreprises qui réalisent ce processus de reproduction. Ces entreprises auraient du plaisir car elles feraient énormément de profit. Un troisième groupe de personnes qui aurait du plaisir seraient les enfants nés de cette méthode car ceux-ci n’auraient jamais vu le jour si ce n’était pas pour cette méthode de reproduction. Leur plaisir est donc lié à la vie qui leur est offerte.

Pour ceux qui souffriraient, un premier groupe serait les religieux en désaccord avec la procréation artificielle. Cela irait à l’encontre de leurs valeurs puisque cette méthode défie et détourne la volonté de Dieu. Un second groupe serait les enfants nés de cette méthode de reproduction puisqu’ils seraient privés de contacts charnels intimes de liens intimes avec leur mère, comme un enfant né d’une manière naturelle aurait. Un troisième groupe de personnes qui souffriraient seraient les mères qui sont privées de l’expérience de gestation de leur enfant. Elles ne se sentiraient pas aussi proches de leur enfant que comme si elle l’avait porté pendant 9 mois.

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