Le désir
Mémoire : Le désir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar samantha66 • 23 Mai 2013 • 1 382 Mots (6 Pages) • 617 Vues
Le Désir
On confond souvent désir et besoin : il faut les distinguer :
Besoin Désir
Besoins vitaux du corps (boire, manger, dormir, respirer) = naturels et nécessaires, il est fini et réel, possible
→ facile à satisfaire dans des conditions normales.
Ex : on meurt de ne pas manger ou de ne pas boire
Ex : le besoin de manger se satisfait cela s’appelle la satiété Psychique
Culturel, social, contingent
Infini, imaginaire, impossible
→ difficile à satisfaire, on en veut toujours plus.
≠ on ne meurt pas de na pas manger un plat raffiné, de désirs insatisfaits.
≠ le désir est bien plus complexe à satisfaire, ex : je peux ne jamais être satisfait de mon désir de richesse, de pouvoir, de mon désir amoureux …
I) On a souvent condamné le désir, on s’en méfie, pourquoi ?
Le désir prend des formes très diverses : l’amour, le souhait, la curiosité… Platon disait qu’il était « une bête multiforme et polycéphale ». Le désir semble dominer notre part raisonnable, parfois nous aveugle (ex : jalousie), nous le subissons (ex : pouvons être dominé par la colère, la jalousie = posséder l’autre). Je serais affecté, contrôlé, orienté, influencé par le désir. Comme le désir rebondit sans cesse il nous entraîne dans un cycle d’insatisfaction et donc de la souffrance. Cette conception du désir est dopée par Schopenhauer.
Texte : Schopenhauer
Thèse : le désir est associé à la privation et à la souffrance pour « un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés ». Les désirs nous inscrivent dans un cycle d’insatisfaction car il y aura toujours plus d’insatisfaction venant des désirs insatisfaits que de satisfaction venant d’un désir satisfait.
Questions :
1) Expliquer l’exemple du mendiant (l8)
Lorsqu’on donne l’aumône à un mendiant, elle lui permet de satisfaire son désir présent mais il reprendra le lendemain. L’exemple reprend ainsi l’idée de l’éternel recommencement. L’homme = mendiant ou satisfaction restreinte mais qui serait très vite de nouveau dans le besoin.
2) Schopenhauer nous parle t’il du bonheur ? expliquer
Le bonheur est de très courte durée lorsqu’un désir est satisfait mais il est aussitôt suivi par la déception, et la naissance d’un nouveau désir. Le bonheur n’existe donc pas réellement.
Le bonheur découle du fait de ne pas être sujet du vouloir et donc être maître de ses désirs. Ce qui n’est pas possible, inaccessible car implique repos, durable or nous somme dans un cycle.
3) Selon l’auteur, comment qualifier la condition humaine ?
L’homme est insatisfait, esclave. La condition de l’on est malheureux emprunte de souffrance, de manque, de privation.
II) Peut-on connaître le désir ?
1) Nous sommes souvent déçus à la réalisation d’un désir, pourquoi ?
- Différence entre l’imaginaire et le réel.
- « pour un désir satisfait, dix au moins sont contrariés » Schopenhauer
Exemple littéraire : Balzac, La peau de chagrin
2) Nous désirons sans fin. Mais en fait, sait-on vraiment ce que nous désirons ?
En effet, lorsque nous désirons avoir une bonne note ce n’est pas celle que nous désirons en soi. Nous désirons les bonnes notes car elles vont mener au bac. Nous désirons le bac parce qu’il va nous mener aux études → diplôme → métiers → m’intéresse
→ Argent
Au final la quête de nos désirs se rapporte toujours au bonheur, bien être.
Ce sont des désirs « écrans » = qu’est ce qu’il y a derrière ?
De plus nous vivons dans une société de consommation qui est un modèle de société qui sollicite le désir (médias, pub = moyen privilégié). Ce système fait souvent passer nos désirs pour des besoins (ex : le téléphone portable, TV, internet). Selon les pays, le contexte « les besoins » ne sont pas les mêmes. Ce sont des « besoins » développée par la société.
Donc nous avons vu que le désir :
- Nous dégrade (désir → pulsion, le corps domine l’esprit)
- Nous fait souffrir (désir sans fin cf Schopenhauer)
- Nous égare (« toujours plus » → société de consommation)
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