Le Mythe d’Aristophane
Rapports de Stage : Le Mythe d’Aristophane. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 25 Février 2014 • 331 Mots (2 Pages) • 1 639 Vues
Le Mythe d’Aristophane
L’extrait de vidéo étudié explique comment les hommes ont été crées. Elle s’inspire du Banquet de Platon, écrit au IVe siècle avant JC, pendant le discours d’Aristophane. Celui-ci raconte le mythe de l’androgyne. Ce mythe explique la naissance du désir et de la création des hommes. Il explique pourquoi l’humain recherche la compagnie d’autrui.
Pour Aristophane, au commencement, il existe trois espèces d’hommes : une espèce mâle, une espèce femelle, une espèce androgyne (mâle et femelle). Il s’agit de deux corps collés dos-à-dos et forment une boule. Ils ressemblent ainsi à l’astre dont ils sont originaires : le soleil, la Terre et la Lune.
Ensuite, ils se révoltent contre les dieux et essayent de prendre d’assaut le ciel. Zeus veut les en empêcher, mais il ne veut pas détruire leur espèce. En effet, ils font des offrandes aux dieux (source de la puissance des dieux). Il décide donc de les séparer en deux moitiés : ainsi, ils seront affaiblis. Zeus charge Apollon de restructurer les deux moitiés en une forme : il tourne leur tête pour qu’ils puissent voir leur blessure, et de rassembler la peau. Le nombril et les plis du ventre servent à se rappeler de leur faute.
Suite à cette décision, les êtres humains cherchent leur moitié car ils se sentent seuls. Ils meurent de faim à cause de l’impossibilité de procréer. C’est pourquoi Zeus retourne leurs organes sexuels du côté face, afin qu’ils puissent s’accoupler, et perpétuer ainsi l’espèce pour que leurs descendants puissent leur faire des offrandes. Même pour les couples homosexuels, l’accouplement sert à satisfaire leur instinct, et ensuite ils se détournent de ce désir et retournent à leurs occupations.
On peut conclure de ce mythe que l’humain a forcément besoin d’une autre personne pour être heureux. En effet, puisque nous étions avant une entité de deux êtres, nous cherchons à rétablir ce premier état. On apprend aussi que le désir est un sentiment passager, qui est satisfait par le fait d’être reliés.
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