Le Detour Du Voyage
Lettre type : Le Detour Du Voyage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kekeboy • 6 Juin 2014 • Lettre type • 366 Mots (2 Pages) • 682 Vues
présent texte, à la fois accessible et engagé sur l'univers du voyage, reprend presque intégralement la première partie de mon ouvrage, intitulé L'Autre sens du voyage, paru à l'automne 2003, aux éditions Homnisphères (Paris, cf. www.homnispheres.com). Ce petit livre est aujourd'hui épuisé, d'où la volonté de ma part de le proposer ici même aux lecteurs/internautes. Son sous-titre initial était « Manifeste pour un nouveau départ ». Pour la version en ligne nous l'avons modifié pour lui préférer celui de « Eloge du voyage désorganisé ». Car c'est bien le voyage organisé – souvent sur-organisé – qui qui nous empêche parfois d'opter pour un nouveau départ. Une réflexion globale sur le sens et l'essence de nos périples vers l'ailleurs qui n'a pour seule ambition que de nourrir débats et questionnements... Pour demain partir et réellement voyager autrement.
Un article de plus sur le voyage ? Plutôt un manifeste pour penser le voyage autrement, hors des sentiers battus des traditionnelles réflexions sur le tourisme : un appel à réfléchir avant de partir, un essai sur la condition humaine via l’univers du voyage. Ce texte a également pour objectif de rappeler au lecteur-voyageur que l’organisation du voyage, si elle peut se faire raisonnablement, n’est pas une fatalité, une nécessité et encore moins une panacée. L’organisation du voyage – et pas seulement son expression la plus radicale, à savoir « le voyage organisé » proposé par les marchands de rêve et d’exotisme – rejoint ici l’organisation de la vie et de la société dont on peut légitimement (sinon légalement) douter tant des intentions, du bien-fondé que des résultats obtenus par ceux qui sont officiellement chargés de gérer nos consciences, nos faits et nos gestes quotidiens…
Voyager n’est-ce pas d’abord apprendre à être libre, à vivre selon ses propres désirs ? Bref, à jouir sans entraves ? Voyager librement a un prix comme d’ailleurs vivre en toute liberté en comprend un également, souvent très élevé dans une société répressive – dont les sujets apparaissent conditionnés et lobotomisés – à maints égards totalitaire sans le savoir, ou qui en tout cas se cache bien de le dire à défaut de le montrer. C’est à l’avant-propos de la seconde édition de mon livre Désirs
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