La médecine de guerre durant la 1WW

Le monde du XXème siècle a été témoin des deux guerres mondiales étant celle de 1914 à 1918 et celle de 1939 à 1945. Les plus importants belliqueux sont des pays européens et surtout l’Allemagne contre la France. Ces deux guerres ont décimé une grande partie de la population à la fois au sein d’un pays et sur le front. Face à l’augmentation du nombre de malades, blessés et morts, la médecine sur le front s’est vu subir un coup de fouet une fois dos au mur. Alors, quelles sont les conséquences sur la société des avancées médicales dues aux guerres mondiales ? Ainsi, demandons-nous quelles ont-été les avancées médicales sur les plans chirurgicaux, médicamenteux et expérimentaux durant la 1ère et 2nd guerre mondiale ainsi que les conséquences de cette ascension thérapeutique sur la médecine civile.

I- La médecine de guerre durant la 1WW

A/Les nouveautés en médecine [lutte épidémie]

Voyons d’abord quelles ont été les avancées médicales durant la première guerre mondiale. Ces innovations peuvent être classées en plusieurs groupes comme les avancées chirurgicales, médicamenteuses et d’organisations de l’apport aux soins.

1. Chirurgicale

Le développement des armes et l’horreur des conditions de vie dans les tranchées développeront de nombreuses séquelles physiques et mentales. Les "gueules cassées" en restent le symbole. Ils ont malheureusement permis l’essor d’une chirurgie maxillo-faciale. De nouveaux outils et méthodes ont permis la pratique d’une chirurgie clandestine sur le front. En effet, la transfusion sanguine est une des évolutions importantes de la chirurgie de combat, le remplacement rapide du sang perdu aidait à empêcher les blessés d’entrer en état de choc et de mourir. C’est au début des années 1900 que Karl Landsteiner explique le système ABO qui donne la compatibilité entre donneur et receveur. Grâce à des outils comme l’ouvre-bouche, la goutière de contention, le casque de Darcissac ou la création de prothèse, des premières méthodes de chirurgie voient le jour. Les plus connus étant : les greffes ostéopériostiques en cas de besoin d’un os ou la greffe dufourmentel qui permettait de combler un trou de chair en prélevant du cuir chevelu sur le crâne.

2. Médicamenteuse

Ces techniques sont impraticables sans la présence d’antiseptique. Le Dakin est alors inventé par le chimiste britannique Henry Dakin, qui va permettre de désinfecté les plaies évitant les petites blessures de prendre de l’ampleur.

B/ L’organisation des soins apportés au front(triage)(video en fond)

Face aux nombreux morts, blessés nécessitant la chirurgie ou aux futurs morts infectés par des maladies (comme le scorbut, la fièvre et les pieds des tranchées); il est nécessaire aux médecins du front de procédé à un premier triage en fonction de la gravité du blessé et s’il est possible de le sauver ou non. Les médecins militaires et les préposés aux soins n'avaient d'autre choix que de pratiquer un système de triage, un processus de sélection pour déterminer quels patients seraient opérés immédiatement, lesquels pouvaient attendre quelques heures et lesquels ne pouvaient être traités,

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