La conscience De Soi: Est ce dans la solitude que l’on prend conscience de soi ?

Sujet : Est ce dans la solitude que l’on prend conscience de soi ?

Reformulation claire et explicite du sujet

Peut-on prendre conscience de soi seul soi-même ou bien la conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence du monde et d’autrui ?

La conscience est la présence immédiate de la réalité et de moi-même. Avoir conscience de soi c'est se sentir exister en tant qu'individu distinct, doté d'une identité propre à lui-même.L'homme est le seul animal capable de prendre conscience de ses faits et gestes, il peut donc se prendre lui même comme objet de réflexion et s'analyser. On dit souvent "je suis moi-même" c’est-à-dire qu'être soi-même est d'assumer son originalité. Quand à la solitude, c'est une éclipse des liens avec autrui, l'isolement en est la privation.

Nous allons donc nous demander : Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi?

Dans un premier temps nous allons nous pencher sur une réponse positive à la question, c'est-à-dire que la solitude favorise la prise de conscience de soi, plus précisément la solitude désirée face à la solitude subie. Et dans un second temps nous allons nous pencher sur une réponse négative à la question c'est-à-dire que l'homme ne peut pas prendre conscience de soi sans la présence d'autrui, plus précisément que la communication avec les autres suscite des prises de conscience et que l'homme est un être génétiquement social.

I – Relation avec les autres

1) Etre un sujet

Les hommes sont des sujets pensants capables de prendre en considération la pensée d'autrui dans leur jugement propre

C’est Kant qui développe cette idée

Être sujet, c’est se considérer comme un être libre et responsable, capable de rendre compte, notamment par la connaissance, du monde et de soi-même. Le Cogito cartésien constitue sans doute la première affirmation forte d’une opposition de nature entre l’extériorité et un "je pense" présent en tout homme – dont l’existence est garantie par l’exercice de cette pensée, quelle qu’en soit la forme ou la validité.

2) Autrui comme condition de la subjectivité

"Celui qui ne peut pas vivre en société, ou qui n’a besoin de rien parce qu’il se suffit à lui-même, ne fait point partie de l’État ; c’est une brute ou un dieu."

Aristote

L’autre personne sert à avoir une idée plus objective.

Sartre : « Ce moi qui n’est pas moi » en parlant de l’autrui

Exemple : Robinson Crusoé inspiré de l’histoire vraie de Alexandre Selkirk qui n’a eu aucun avis extérieur ce qui fait que son point de vue sur le bateau n’était pas le meilleur est a échoué.

Transition : Etre un sujet c’est découvrir son existence (autrui favorable). Or, autrui n’est pas toujours favorable : il peut être un ennemi.

            II – Autrui en tant qu’obstacle

1)      Analyse d’autrui comme semblable ou liberté

Autrui, c’est l’autre, celui qui n’est pas moi, et qui en ce sens s’oppose totalement à moi. Il reste l’objet principal néanmoins de mon univers perçu ; c'est-à-dire ainsi que l’explique Deleuze

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