La conscience
Étude de cas : La conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mariasahak • 25 Novembre 2013 • Étude de cas • 2 007 Mots (9 Pages) • 598 Vues
Chapitre 1 : La conscience
Problématique : être conscient de soi est ce se connaitre ?
L’expression « connait-toi toi-même » Thalès, marqué sur le fronton du temple de Delphes. Doit être pris en 2 sens : connait-toi toi-même en temps qu’être humain pour connaitre la place de l’homme dans la nature, connaitre les devoirs de l’être humain, ses droits éventuellement, et connait-toi-même en tant qu’individu càd, connaitre notre personnalité, caractère, goûts, capacités…
La connaissance de soi est la condition sine qua none pour être heureux. Pour se connaitre encore faut-il être conscient de soi.
La conscience psychologique spontanée désigne la connaissance immédiate (sans intermédiaire) de nos pensées.
La conscience psychologique réfléchie, c’est la capacité de la pensée à penser à elle-même.
La conscience morale : connaissance de nos actes rapportés aux notions de bien et de mal. La conscience morale peut être spontanée ou réfléchie.
I : Se connaitre soi-même, une affaire de conscience
Se connaitre suppose la conscience parce que même si la perception peut jouer un rôle, encore faut-il avoir la conscience de soi. Or la conscience de soi n’est pas « innée » elle apparait progressivement. L’enfant, dans les premiers mois de sa vie (avant 1 ans) croit être le prolongement de sa mère, donc aucune conscience de soi. Ensuite il va se considérer objet parmi les objets. Petit à petit il va commencer à prendre conscience, puis il va commencer par se nommer par son propre prénom. C’est après quand il commence à dire « je » qu’il commence à forger la conscience de soi (3ans/4ans). Tout le reste de notre existence c’est cette conscience-là qui va nous aider à nous connaître. C’est la conscience la pensée qu’on considère en principe comme faculté de connaissance. Chez les antiques, ont pensait que la conscience étais une partie de l’âme.
Pour Aristote, tripartition de l’âme :
- âme végétative (âme en grec= pneuma) = principe de vie : végétaux – animaux – hommes
- âme sensitive = principe de sensation, de mouvement : animaux – hommes
- âme intellective = principe de pensée : hommes
Pour Aristote, chaque partie de l’âme contient en puissance la partie qui lui est supérieure. Il faut distinguer en puissance/en acte. En acte=existe actuellement, maintenant. En puissance=sous forme de potentialités, de virtualités. Tout ce qui existe en acte à existé en puissance.
Chez Platon déjà il y avait une tripartition de l’âme :
- L’âme inférieure : sous le diaphragme = principe des mauvais désirs
- L’âme moyenne : dans le cœur = principe de courage et de la vertu
- L’âme supérieure : dans le cerveau= principe de pensée, de connaissance.
Voir phédon polycop 1
Il dit que le corps nous induit en erreur. Il est trompeur car il y a des illusions des sens, par exemple : un bâton à moitié dans l’eau parait tordu, une tour carrée de loin parait ronde. Les sens sont relatifs aux individus, et même notre état (emrhumé par ex). Quand bien même il ne nous tromperait pas, le corps ne nous livre que l’apparence des choses.
Le corps est cause de troubles si l’on est fatigué, déconcentré. Pour bien réfléchir il faut se détacher le plus possible du corps. La pensée est source de connaissance.
Le mythe de la chute des âmes : (Platon)
Les âmes contemplaient les Idées (essence, vérités) dans le monde intelligible. Les âmes qui étaient les plus éloignés se sont un peu alourdies et elles sont tombées dans le monde sensible dans des corps. Et ça donne un être humain. En tombant, l’âme a tout oublié, donc connaître sera se souvenir. C’est une manière imagée de se souvenir d’une connaissance que nous avons déjà contemplé. C’est ce qu’on appelle chez Platon la « réminiscence ».
Socrate disait pratiquer l’art de la maïeutique (l’art de faire accoucher), métaphore = l’art de faire accoucher les âmes de cette vérité que l’on a oublié, en pratiquant la dialectique.
La dialectique peut être ascendante : on va partir de la multiplicité sensible vers le monde intelligible ou bien de monter dans la hiérarchie des Idées
La dialectique peut être descendante càd descendre la hiérarchie des Idées, aller de l’unité intelligible (Idée) vers le sensible
Dans un dialogue qui s’appelle Ménon, Socrate illustre cette théorie puisque Socrate fait découvrir à l’esclave de Ménon la solution d’un problème mathématique complexe.
II : Ce que la conscience me révèle sur moi-même
1) Je suis un être moral
Pour certains je suis avant tout un être moral : Socrate parlait de son Daïmon (intermédiaire entre les hommes et dieu) qui étais la personnification de sa conscience morale. Ce Daïmon ne s’adressait à lui que très rarement et lui disait non. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui la conscience morale spontanée. Pour Rousseau notre conscience à avant tout une portée morale. C’est une vois intérieure qui nous permet de distinguer le bien et le mal. Vois à la fois personnelles et universelle. Par contre il est de la responsabilité de chacun d’écouter ou de faire taire cette voix
2) Je suis un être pensant
Descartes se dit déçu par le savoir qu’il a acquis qui lui parait confus, incertain. Seul les math semblent fiables mais elles sont inutiles. Il se propose donc de rebâtir une philosophie vraie. Il va chercher une vérité absolument certaine qui va servir de point de départ. Pour cela il va procéder à un doute hyperbolique et méthodique. Hyperbolique car le doute va être volontairement exagérer car il porte sur tous les domaines et aussi parce qu’il va consister comme faux ce qui est simplement douteux, pour ne pas confondre le vrai et le vraisemblable. C’est un doute méthodique parce qu’il est stratégique. Il est une étape vers la vérité. On distingue ce doute du doute des sceptiques (= philosophes pour qui le doute était définitif. Ils pensaient que l’homme ne pouvait pas accéder à la vérité, dans
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