La Société Peut-elle Se Passer De Religion ?
Commentaires Composés : La Société Peut-elle Se Passer De Religion ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Juillet 2014 • 1 187 Mots (5 Pages) • 2 251 Vues
INTRO : La religion est un ensemble de rites, croyances généralement théistes, composé de règles (éthiques ou pratiques), de récits, de symboles ou de dogmes adoptés comme conviction par une société. Rattachée au verbe latin « religare », signifiant relier, énonce l’idée d’un lien, soit d’obligation à l’égard de certaines pratiques, soit d’union entre les hommes et les Dieux. Dans la société, regroupement d’individus ayant des origines et lois communes, des relations et échanges, la religion semble en effet avoir occupé une place centrale. Nous vivons dans un État laïque, mais malgré cela il y a une religion prédominante (le christianisme en Europe) dans chaque État une religion domine ; aux Emirats Arabe et au Mahgreb c'est l'islam, en Asie c'est l'hindouisme, et en Europe malgré la laïcité de certains États comme la France prédomine le christianisme. A cause de cette quasi omniprésence de la religion, nous pouvons nous demander si la société pourrait se passer de religion. Pour répondre à cette problématique, en premier lieu, nous débattrons sur ce qu'apporte la religion à une société et en second lieu sur les dangers de la religion.
1) Que peut apporter la religion à une société? Un lien ou des divisions?
Il ne faut pas l'oublier, que les religions d'aujourd'hui, celles qui savent se lier aux sociétés, participent depuis des décennies, des siècles à des oeuvres caritatives basées sur les donations des pratiquants. Certaines associations comme le "Secours catholique" montre bien la participation active de la religion dans l'aide internationale. Par conséquent, la religion sert aussi à former des sociétés, des groupements d'êtres humains. Un facteur de cohésion religieuse autour de convictions personnelles. Dès lors, nous pouvons nous demander comment les religions ont-elles réussi à réunir autant de membres, d'adeptes.
Les idées directrices correspondent à la mise en place d'entités divines dont l'existence ne pourra jamais être justifiée par raisonnement ou questions morales - puisque l'être humain pour survivre doit croire, veut croire - , ainsi qu'une mise en place de droits communs dont le respect, valeur fondamentale puisque sans respect reconnaître la liberté d'autrui est impossible, et la dernière idée (commune à la majorité des religions dominantes) : celle d'une vie après la mort. Ensuite, la cohésion s'obtient par la capacité à rassurer.
2)Les dangers de la religion
Évoquons l'auteur Montesquieu. Notons tout d’abord que ce qui l’intéresse, c’est de savoir en quoi une religion peut avoir un effet positif sur la société et un tel effet n’est en aucun cas lié à la vérité dont elle est porteuse. Il faut donc distinguer la fonction sociale de la religion de sa vérité. La religion la plus vraie pourrait avoir des effets désastreux tandis qu’une religion fausse pourrait appuyer une société bien organisée. Ce qui intéresse Montesquieu, c’est donc l’adaptation, le caractère approprié ou non d’une religion à un environnement ou à une forme de gouvernement donné. Ainsi juge-t-il que le protestantisme est adapté à une république, le catholicisme à une monarchie ou encore l’islamisme au despotisme. Ajoutons que pour Montesquieu, c’est une erreur de fonder les lois sur des principes religieux car la religion vise la perfection individuelle tandis que les lois visent le bien-être de la société. Enfin, Montesquieu a également cherché à penser les conditions d’existence d’une multiplicité de religions dans un même pays. Ce dernier, dit-il, doit tolérer la présence de cette diversité mais ceci à condition que chaque religion d’une part, ne perturbe pas le fonctionnement de l’État et, d’autre part, n’entre pas en conflit avec les autres religions. Rousseau va distinguer quant à lui religion naturelle et religion
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