La Société D'accélération

Dans une société moderne comme la nôtre, un phénomène omniprésent qu’est l’accélération sociale, nous donne l’impression que le temps passe trop rapidement. Épicure, à la recherche du bonheur, nous livre son point de vue sur la société d’accélération. Tout d’abord, il sera question de définir le bonheur. Par la suite, l’opposition entre la société de Rosa et la vision du bien-être d’Épicure.

L’élément premier est de définir l’être humain qui est un être de chair, donc il peut ressentir des plaisirs et il doit éviter les souffrances. Il est difficile pour lui de se contenter des plaisirs qui se trouvent devant lui et il tente toujours à chercher ailleurs. Il faut être capable de jouir, d’apprécier les plaisirs accessibles. Il en existe trois types, le premier est le désir naturel et nécessaire, comme s’alimenter, boire, rester au chaud, bref éliminer une souffrance. Le deuxième est le désir naturel et non nécessaire, c’est une catégorie plus élevée qui comprend le sexe, le confort et la gastronomie. Puis, le troisième est le désir non naturel et non nécessaire, qui englobe la richesse, la gloire et le pouvoir. Épicure dit qu’il faut apprendre à profiter des plaisirs de la première catégorie, car ils permettent de retrouver l’ataraxie qui est un état de quiétude de l’âme. Qu’il faut profiter sans désirer les plaisirs de la deuxième catégorie, les accepter seulement lorsque l’opportunité se présente. Qu’il faut faire gaffe aux plaisirs de la troisième catégorie, car ils sont impossible à satisfaire et nous amènent directement en souffrance. Pour Épicure les plaisirs proviennent d’un manque à combler, lorsqu’ils sont comblés nous ne sentons plus de manque. Le parfait exemple est lorsqu’on ressent la faim, on mange et le déséquilibre d’ataraxie est rétabli. Il valorise aussi l’amitié, pouvoir se confier à une personne permet de faire le vide d’émotions. Les exercices de jeûne, de privation aident à apprécier ce que l’on a. En respectant les consignes d’Épicure, nous sommes certains d’atteindre la santé du corps et l’ataraxie de l’âme.

L’accélération sociale est une augmentation de la vitesse de la vie sociale, c’est-à-dire une progression rapide de la technologie, du rythme social et du rythme de vie. Cela entraîne les gens à considérer le temps comme une famine temporelle. La conception d’une vie bonne et accomplie est de pouvoir faire plus de choses en moins de temps. La qualité d’une vie peut être mesurée en fonction de la quantité des expériences vécues. Malheureusement, le monde offre beaucoup trop de choses qui ne peuvent être vécues au cours d’une seule vie. L’accélération du rythme de vie semble la parfaite solution, mais nous sommes finalement pris dans cette course contre la montre. Épicure serait sans doute en opposition avec les propos de Rosa. Selon lui, le bonheur s’obtient par des plaisirs simples, travailler à la santé de l’âme permet à satisfaire ses besoins. Le plaisir consiste pour le corps à ne pas souffrir et pour l’âme à être tranquille.

La promesse d’éternité stipule que pour profiter réellement de la vie, il faut être riche en expériences. Lorsque la mort arrive, les personnes regrettent, paniquent, angoissent de ne pas avoir accompli ce qu’elles auraient voulu. Certaines d’entre elles

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