La Quête Identitaire De L'africain
Fiche de lecture : La Quête Identitaire De L'africain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar colonelSEREIN • 14 Janvier 2015 • Fiche de lecture • 1 241 Mots (5 Pages) • 829 Vues
La quête identitaire parce qu’elle peut être sources de divers obstacles, certains proposent la quête de l’universel, qu’on peut ici appeler la dilution dans l’universel. Cependant, cette quête n’est pas exempt de blocages, de danger dans la recherche identitaire. Au niveau personnel nous dit Ibrahim SOW « l’identification personnelle, est vue comme une remise en question angoissante et permanente ou l’individu dans l’universel est marqué par l’incertitude de l’image de soi, il se sent parfois vidé »1dans cette globalisation qui veut une uniformisation des valeurs. En ce sens l’individu paraît vulnérable parce qu’il n’est pas responsable de ses actes, il agit involontairement sans savoir ‘’le pourquoi’’ il faut faire telle chose et pourquoi l’autre. On dit de cet individu qu’il est inauthentique. Vivre de façon inauthentique c’est agit sans volonté, sans liberté, sans responsabilité ; c’est s’aliéner parce que tout nous semble étranger. On vit dans une forme de passivité, avec des préjugés de tous genres. On a donc le sentiment d’être contrarier et dépossédé.
La dilution dans l’universel peut être source de négation de la personne. En effet, dans cette quête l’on a tendance de nier son existence et ses valeurs au détriment de la collectivité. On adopte le tout sans prendre compte du particulier. Et on assimile tout au partie des valeurs culturelles d’un autre groupe humain. On s’adapte à une culture étrangère parce qu’on pense qu’elle est meilleur que la nôtre et alors on vit d’elle au mépris ou par méconnaissance de ce qui nous est propre. C’est ce qu’on appelle l’acculturation. C’est ce que Cheick Amidou Kane dans son œuvre L’aventure ambiguë nous fait comprendre lorsque le personnage principal, Samba Diallo se retrouva en Europe pour continuer ses études où celui-ci fait la rencontre d’une nouvelle culture différente de celle qui a pratiqué en Afrique. Déboussolé, il n’a pas pu concilier ses deux cultures, et il opta malgré lui celle de l’occident. La dilution dans l’universel est une aventure épineuse, qui nous met parfois dans une impasse, si nous n’avons pas conscience de ce que c’est la diversité et la particularité.
L’homme africain dans la recherche de son identité doit faire attention à ne pas recourir aux choses qui semblent être simples, et tomber dans les pièges de l’universalité, au risque de se perdre ou de se confondre dans l’universel sans être une partie du tout. Cependant, doit-il s’exiler, ou s’enfermer sur soi ?
La peur de s’oublier et rester soi-même pour échapper à la différence de soi amène parfois l’homme noir dans la quête de son identité à un repli sur soi. L’africain se cache dans sa différence pour échapper à son oubli. Cette tendance de vouloir garder ce qui lui est proche ou propre va parfois contre le réel. En s’enfermant sur son ‘’Moi’’, il s’empêche de voir sa situation réelle dans laquelle il est pris. Il devient étrange et étranger pour lui-même et pour les autres. Ainsi, on s’appauvrit parce qu’on limite nos possibilités et parce qu’on n’est pas tendu vers un changement parce qu’on évite de se confondre à l’autre qui en réalité à quelque chose à me donner. Cette attitude malsaine nous rend ignorant. En effet, l’ignorance est parfois dure à un refus de savoir, d’apprendre de l’autre ce qui est bien et utile. Le repli à soi est un danger non seulement à un enferment, mais aussi à une autosuffisance appauvrissant, parce qu’on refuse l’accès à l’autre de nous faire un jugement critique qui peut nous enrichir. Cet isolement qui nous rend différent de l’autre, peut nous méfiant. La méfiance va développer un sentiment de complexité pouvant générer des conflits, parce qu’auparavant dans le repli sur soi on aurait développé des sentiments contraires et négatifs sur l’autre. L’affirmation
...