La Loi Peut-elle être Juste
Dissertation : La Loi Peut-elle être Juste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Novembre 2013 • 3 848 Mots (16 Pages) • 1 252 Vues
La loi peut-elle être juste ?
LOI :
Règle générale et impérative (quelquefois système de règles impératives, législation) régissant du dehors l'activité humaine.
Imposée, sans déclaration expresse, par l'usage, la coutume, la tradition.
Formulée et promulguée en termes authentiques, par l'autorité souveraine d'une société. Les lois de cette sorte sont appelées positives a contrario des lois morales ou divines, considérées comme naturelles.
Exprimant la volonté de Dieu (testament, Bible ?). En tant qu'elle exprime la volonté de Dieu par des règles générales et promulguées, la Loi s'oppose à la Grâce (Justice?).
Par suite, exercice d'une autorité ; contrainte imposée par les hommes ou les choses Subir la loi du vainqueur.
Règle obligatoire, exprimant la nature idéale d'un être ou d'une fonction, la norme à laquelle il doit se conformer pour se réaliser. Notamment :
Les « lois de l'esprit », au sens où cette expression désigne les axiomes fondamentaux auxquels la pensée doit être conforme pour avoir une valeur logique. On a pensé longtemps qu'ils se réduisaient aux trois principes d'identité, de contradiction et de milieu exclu ; mais il est aujourd'hui presque universellement admis par les logiciens que ces principes ne forment qu'une partie du système minimum de postulats nécessaire à n'importe qu'elle raisonnement.
Au point de vue moral, la « Loi naturelle » est le principe du bien tel qu'il se révèle à la conscience « La loi de la lumière naturelle, qui veut que nous fassions à autrui ce que nous voudrions qu'on nous fit » Montesquieu Esprit des lois. La « loi morale » (Kant) est l'énoncé du principe d'action universel et obligatoire, auquel l'être raisonnable doit conformer ses actes pour réaliser son autonomie.
Les « lois d'un genre » en esthétique sont les conditions qu'une œuvre doit remplir pour réaliser pleinement l'idéal du genre auquel elle appartient. Les « lois de l'art » sont les conditions générales auxquelles on admet qu'une œuvre doit satisfaire pour avoir une valeur.
Formule générale (constative, non impérative) telle qu'on puisse en déduire d'avance les faits d'un certain ordre, ou plus exactement, ce que seraient ces faits s'ils se produisaient à l'état d'isolement : La loi de la chute des corps. Le mot en ce sens se dit exclusivement :
des « lois de la nature » suggérées et vérifiées par l'expérience, et des lois de la vie mentale, considérées comme analogues aux lois naturelles « La loi de l'habitude ».
des conditions imposées d'avance, arbitrairement, à une certaine transformation mathématique : « une quantité assujettie à varier suivant telle loi ». Il ne se dit pas des rapports statiques abstraits on ne parle pas de « loi du carré de l'hypoténuse ».Ce terme s'applique, par extension à toute formule générale résumant certains faits naturels, même si elle ne constitue pas un énoncé formel, et ne permet pas de déduire des connaissances déterminées Les lois des passions, les lois du progrès.
D'après Claude Bernard Introduction à l'étude de la médecine expérimentale.
« Il n'y a dans la nature, rien de troublé ni d'anormal, tout se passe suivant des lois qui sont absolues... Le mot exception est anti-scientifique : dès que les lois sont connues, il ne saurait y avoir d'exception. »
On a donc posé, de ce point de vue, que toute loi qui n'est pas toujours obéie est une loi approximative : et, dès lors, la notion de loi, complètement dépouillée de tout caractère normatif, a pris le sens logique défini en D.
LOI 2 :
Règle obligatoire établie par une autorité souveraine et régissant les rapports des hommes au sein d'une société (Droit et politique).
Règle d'action à laquelle il est obligatoire de se conformer pour réaliser le bien moral (Philosophie → Kant).
Rapport mesurable universel et constant établi entre les phénomènes naturels (Science et épistémologie → la loi de la chute des corps).
La loi au sens juridique ou au sens moral pose une obligation ; elle est de l'ordre de la règle. La loi au sens scientifique, décrit une relation qui ne comporte jamais d'exception ; elle est de l'ordre de la nécessité.
Toutefois, la loi juridique, dans la mesure où elle se distingue du simple décret, présente un caractère de généralité comme la loi au sens scientifique. Comme la souligne Rousseau dans le Contrat social, la loi est générale par son objet et par sa source : par son objet, car la loi ne statue par sur un individu, mais sur des règles générales de vie sociale qui s'imposent à tous ; par sa source car elle ne résulte pas de la volonté particulière d'un individu, ni même de celle d'une majorité d'individus, mais de la volonté générale de tous, abstraction faite de leurs intérêts privés. De même pour Kant, la loi morale revêt par définition d'un caractère d'universalité. Elle ne prescrit en effet aucun devoir particulier, mais elle est la raison pratique elle-même en tant qu'elle s'impose à l'homme par sa forme qui est l'universalité. Sa formule est : « Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse toujours valoir en même temps comme principe d'une législation universelle » Critique de la raison pratique. Mais tandis que l'universalité qui caractérise la loi au sens scientifique est une universalité donnée, l'universalité qui caractérise la loi morale est seulement exigible et comporte en elle-même la possibilité de sa transgression. C'est que la loi scientifique appartient au domaine de la liberté.
JUSTE : Quand on parle des choses :
Qui est conforme à un droit, soit naturel, soit positif ? Étymologiquement, le mot s'est d'abord appliqué au droit positif ; mais actuellement, quoiqu'il n'est pas absolument perdu ce sens, il se dit plutôt de ce qui est équitable de ce qui est légal.
Par
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