La Liberté Est Elle Menacée Par L'égalité
Note de Recherches : La Liberté Est Elle Menacée Par L'égalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar drummer91 • 3 Janvier 2013 • 1 277 Mots (6 Pages) • 1 843 Vues
Etre libre, cela signifie tout d’abord ne pas être empêché de faire ce que l’on veut ou encore dire sans crainte ce que l’on pense. La liberté est conçue habituellement comme absence de toute contrainte étrangère. La liberté, prise ici au sens politique, est le pouvoir de jouir de ses droits civiques. L'égalité désigne le principe selon lequel les individus sont tenus par les mêmes obligations légales et les mêmes droits, principe selon lequel les individus, au sein d’une communauté politique, doivent être traités de la même façon. Demander si la liberté est menacée par l'égalité revient à se poser la question suivante : l’idéal démocratique, qui a pour devise : «Liberté, égalité, fraternité », est-il réalisable? Sommes nous donc libres lorsque nous sommes égaux face à la société?
Dans une première partie nous verrons la place des hommes et de l’égalité dans la société, ensuite la liberté de faire, penser (le libre arbitre) puis dans une dernière partie l’équilibre entre liberté et égalité afin de créer une démocratie.
I) l'égalité des hommes dans la société.
Nous sommes tous égaux devant la loi. Pour Rousseau comme pour Kant, il n’y a pas de liberté sans loi car en effet, si elle limite notre liberté, en est pourtant également la condition. La liberté est paradoxalement le pouvoir d’obéir à la loi morale. On trouve sa traduction politique dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Il est possible de distinguer l'égalité des droits, c'est-à-dire l'égalité de tous devant la loi, qui repose sur l'idée d'une égale dignité de tous et, d'autre part, l'égalité des conditions, c'est-à-dire l'égalité des moyens et des conditions d'existence. On peut tous être égaux et libres. L’égalité n’empêche pas la liberté. L’égalité naturelle que l’Etat tente de poursuivre avec l’égalité civique (droits et devoirs). D’après Voltaire : “la liberté consiste à ne dépendre que des lois”. Le Contrat social repose donc dans son principe sur l'idée que la liberté civile est reçue par tous de la loi ; pour que la société soit juste, il faut que cette liberté, les droits et les devoirs qui lui sont liés soient également répartis parmi tous les citoyens. La liberté fut un statut, c’est-à-dire une condition sociale et politique garantie par un ensemble de droits et de devoirs : “ si je veux être libre je dois respecter la loi” (Levi Strauss). L’exemple ici de la vie en communauté qui pour cela implique un respect de l’autre, une limitation de nos actes envers lui (délit, crimes,…). Cet exemple est l’exemple des limites de notre liberté, suis-je libre de commettre un délit car j’en ai envi ?, non je ne suis pas libre car la société me l’interdit.
Nous avons vu que chez Aristote, chaque être a une nature propre, ou une fonction propre; l’esclave par nature ne peut délibérer mais peut travailler, etc…
En effet l’esclave n’est pas un homme si l’homme se définit par son rôle social et comme citoyen (celui qui possède un pouvoir dans la société, non l’habitant). Si l’homme se définit par l’être de sa conscience, chaque “moi” est un être à part entière. L’égalité des chances est un principe qui vise à compenser les inégalités de richesse et qui devrait, du moins en théorie, en offrant un accès égal au savoir, permettre à chacun de choisir librement son devenir. L’égalité devient une condition de la liberté, je prends ici l’exemple de la relation entre le maître et l’esclave : l’esclave qui sert son maitre et qui lui n’est pas libre de faire ce qu’il veut car il est assujetti. Il n’est ici pas égal à son maitre.
La liberté de se mouvoir dans la hiérarchie sociale suppose une égalité des chances. En effet Kant appellera plus tard l'insociable sociabilité c'est à dire, le conflit sans cesse renaissant de la sociabilité et des intérêts particuliers.
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