La Justice
Analyse sectorielle : La Justice. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amghnass • 6 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 841 Mots (4 Pages) • 657 Vues
La justice
Il n'est pas de conduite humaine qui ne soit touchée par la distinction entre ce qui est juste et injuste. Une décision sage est dite juste, mais aussi un raisonnement ou un calcul. La balance est à la fois un instrument de mesure et le symbole de la justice : est-ce lié à l'idée d'un équilibre recherché entre des forces de sens contraires ? Toujours est-il qu'on lui attache un très grand prix. Est-ce seulement par crainte de subir l'injustice ?
1. La justice réside-t-elle dans l'application du droit ?
a) La justice et la conformité à la loi
Dans un sens objectif, on appelle juste tout comportement qui se conforme à la loi. Ou plus exactement, il apparaît juste que soit sanctionné tout manquement à la loi, dès lors que le délit est dûment constaté et établi.
b) La loi et le groupe social
Dans ce cas, le comportement individuel est évalué et jugé en fonction de données qui s'imposent avec la force de la nécessité. Coutumes, lois, règlements et normes juridiques font sentir par leur présence ou plutôt par le poids de la sanction et de la punition, que l'action d'un individu ne dépend pas que de son seul désir, mais est comptable de ses effets. Par conséquent, elle s'insère dans des touts (communauté familiale, collectivités, groupes, organisations professionnelles, nations...) qui les comprennent et leur donnent à l'avance sens et valeur.
c) La fonction de la justice
On pourrait en tirer la conclusion que la première expérience de la justice ou première notion positive de la justice est relative à l'idée d'un tort ou d'un dommage dont son auteur est appelé à réparer ou expier les effets (Schopenhauer, 1788-1860). La fonction de la justice serait dissuasive. Mais que vaut cette hypothèse ? hypothèse ?
2. L'égalité est-elle toujours synonyme de justice ?
La conduite humaine est dite juste ou injuste selon qu'elle est digne de blâmes ou de louanges, de peines ou de récompenses (Aristote). Mais sur quels critères distribue-t-on blâmes et louanges ? Traditionnellement, on distingue justice distributive et justice commutative.
a)La justice distributive
Dans le premier cas, on considère juste que blâmes et récompenses soient distribués en fonction des mérites de chacun. Des individus participant à une même action ne reçoivent pas la même rémunération ou la même peine. Peines et récompenses sont graduées en fonction du degré de compétence ou de responsabilité de chaque individu. Ce principe de justice repose donc sur l'idée d'un ordre ou d'une hiérarchie entre des fonctions distinctes, auxquelles correspondent des responsabilités différentes. Dans une défaite militaire, la responsabilité du général est reconnue plus grande que celle du soldat. Inversement, il apparaîtrait injuste qu'un même salaire soit versé à des individus dont les compétences ou les mérites ne sont pas les mêmes.
b)La justice commutative
Dans le second cas se
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