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La Conscience

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Par   •  10 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 611 Mots (7 Pages)  •  604 Vues

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FICHE PHILO : LA CONSCIENCE

La conscience peut désigner 3 réalités différentes :

-La conscience spontanée/ immédiate :

La simple perception, désigne un état de veille, de présence au monde, de manière directe sans réflexion. Cette conscience nous l'avons en commun avec celle des animaux. Elle est à la fois passive : notre perception est dépendante au monde. Et active : elle va dépendre de nous, dimension subjective car on perçoit pas tous de la même manière, cela dépend de ce que l'on veut voir, les intentions et les attentes.

La perception a 2 dimensions, subjective donc actif qui sont nos intentions et nos attentes. Et objective donc passif qui est liée quand à elle à la capacité sensorielle.

La dimension subjective de la conscience y compris spontanée semble bien essentiel, nous percevons chacun le monde à notre manière. Il y a une perception donc singulière pourtant il y a bien un accord général voir universel.

-La conscience réfléchie :

Désigne un recul par rapport à soi qui permet de savoir au moment où on fait quelque chose qu'on le fait. C'est une perception accompagnée de savoir. Conscience en latin : « Cumscientia » : « avec » « le savoir ».

La conscience réfléchie engage un certains rapport à soi, elle marque un écart en chacun entre ce qui se passe et le savoir de ce qui se passe.

La question du « Qui suis-je » arrive donc.

L'identité de soi même :

-Sorte de dédoublement de la conscience réfléchie entre ce qui m'arrive et la conscience que j'en ai. Pose la question de l'identité au sain de ce dédoublement.

-La conscience que j'ai de moi même ne cesse d'évoluer, je change aussi sans cesse mais alors qu'est-ce qui me garantie que je suis toujours moi ?

-La conscience morale :

Une sorte de voix intérieure qui juge en bien et en mal les pensées et les actions, et qui dictent certaines exigences. (Cf cours sur la morale, ultérieurement)

La grandeur et la misère de la conscience :

(Cf texte Pascal page 32 du manuel)

Il y a une différence essentielle entre l'homme et la nature (le monde dans lequel il vit), c'est que l'homme lui a conscience d'exister là où l'univers se contente d'être. Cette conscience apparaît comme une sorte de grandeur d'ordre intellectuelle et non physique.

NB : La conscience réfléchie peut aussi être envisagée comme une faiblesse, exemple, la conscience de la mort.

La conscience réfléchie fait donc de l'homme un être singulier au sein de l'univers.

Transition, cette conscience que l'homme a de sa condition et du monde (spontanée) peut être mise en doute au sens où rien ne m'assure que ma perception soit réelle.

La conscience de soi, seule certitude :

(Cf Descartes, Méditations Métaphysiques, I et II)

Résumé dans le cadre de la problématique : Descartes son objectif, c'est la vérité, la finalité. L'instrument pour parvenir à cette finalité c'est le doute.

Qui prend 2 formes :

-Hyperbolique, doute universel absolument TOUT va s'avérer frapper par le doute, toute la réalité sensible. Et absolument radical, Descartes va considérer comme faux tout ce qui est douteux (ex : les sens sont trompeurs, donc la perception est parfois trompeuse donc fausse.)

-Méthodique et temporaire, c'est à dire qu'il y a une progression cohérente et que rien n'est permanent.

Les étapes du doute, la connaissance sensible, l'argument du rêve, la connaissance mathématique remis en cause par l'argument du « dieu trompeur ».

Cependant il y a un point de résistance au doute, le « cogito », l'existence de moi-même. « Cogito ergo sum » je pense donc je suis.

Le doute de tout : Une modalité du « penser » autrement dit, je doute donc, je pense, et si je pense, c'est bien que j'existe.

La conscience du monde qui nous entoure n'a rien d'une certitude au sens où je peux douter de son existence. Pour douter, penser quelque chose du monde, c'est à dire en avoir une conscience réfléchie, cela suppose à titre de condition de possibilité mon existence. Ce qui est le plus certain c'est pas l'existence du monde mais la mienne. Le problème c'est que la remise en cause sur le monde extérieur va atteindre jusqu'à l'existence d'autrui, autrement dit on se retrouve à une conscience seule et isolée. Sauf que la conscience est bien loin d'être seule et isolée car pour pouvoir douter du monde qui m'entoure c'est que j'en ai eu conscience, on est forcément conscient de quelque chose.

La conscience est inséparable d'un objet dont on a conscience de sorte qu'il semble impossible de concevoir une conscience qui serait absolument seule.

La conscience comme intentionnalité :

(Cf Husserl)

Un des fondateurs de la « phénoménologie », auteur contemporain.

« Toute conscience est consciente de quelque chose » : ce qui désigne le terme d'intentionnalité de la conscience. Signifie que toute conscience doit nécessairement se rapporter à quelque chose d'autre. La thèse d'Husserl est une critique de le conscience telle qu'elle est pensée par Descartes.

Il la critique parce que chez Descartes la conscience est définie comme une substance conçu comme pouvant être séparée des objets de la conscience. Tandis que Husserl pense que la conscience est relation à. Chez Husserl la conscience est illusoire,

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