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L'identité dépend Elle Que De La Conscience

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Par   •  2 Mai 2013  •  1 676 Mots (7 Pages)  •  1 321 Vues

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Philosophie, dissertation

Sujet: L'identité dépend elle que de la conscience ?

Le sujet proposé à notre étude est de savoir si l'identité dépend uniquement de la conscience. Nous nous baserons donc sur la conscience et sur l'identité. Nous parlons d'une chose consciente dès lors que celle ci est capable d'entendre, de douter, de concevoir, d'affirmer, de vouloir, d'imaginer ou encore de sentir. Selon Descartes, philosophe du 17ème siècle, la conscience se définie, au sens large, par la pensée. La conscience nous permet de vivre une chose et de lui apporter un jugement. Elle nous permet la remise en question. C'est pourquoi elle nous donne l'identité car nous nous souvenons de ce que nous sommes. Notre identité n'est jamais totalement achevée. C'est grâce à la conscience que notre identité évolue tout au long de notre vie. L'identité se forme également sur d'autres facteurs, tel que les rapports avec autrui, l'inconscient ou le désir.

Ce qui nous permet de nous poser la question suivante: Quels sont les facteurs qui nous permettent de définir notre identité?

Dans un premier temps nous verrons donc quel est le rôle de la conscience, ensuite nous verrons le rôle de l'inconscient ainsi que d'autrui. Puis vous observerons quels effets ont les désirs sur notre identité.

La conscience n'a pas besoin du corps pour s'exprimer elle est une substance indépendante du corps. On parle de personne consciente dès lors qu'elle possède une âme. C'est ce qui la différencie d'une chose. Une personne vit dans une société et a une identité propre à elle-même. La conscience fait qu'on se voit nous même et n'appartient qu'à nous. Elle se présente comme quelque chose d'unique. Le vécu peut se présenter sous des formes multiples, des réactions devant des situations diverses, voire identiques peuvent être différentes. Il s'agit par là de notre expérience, notre vécu. La multiplicité ne prend sens que sur fond d'unité de la conscience.

C'est notre unité de la conscience qui nous permet l'accès à la personne. C'est elle qui nous permet d'avoir une conscience. La conscience se décline en deux choses distinctes. Premièrement le temps mathématique qui est celui qui nous permet de vivre en société. Ceci grâce a notre intelligence. Puis il existe la durée vrai, ce que l'on appelle le flux de conscience. C'est ce qui va nous permettre de penser, de rêver ou encore d'imaginer. Elle est représentée par la création.

Un être humain est un être conscient avec des représentations de soi et du monde. C'est un sujet capable d'établir des relations avec autrui, enfin il développe une responsabilité et une liberté à conquérir.

Un être vivant se sent supérieur aux autres êtres vivants simplement en prononçant le « je ». Ce qui fait de lui une personne réflective qui nous permet d'avoir une identité afin de nous différencier des autres. L'esprit nous différencie des animaux. Pour Kant, l'animal est une chose qui n'a aucun droit. Contrairement aux hommes qui sont des sujets. Il est de la une personne à qui on attache des droits et des biens. Chaque personne est unique grâce à la diversité des états. Dans la chaîne animal l'homme est supérieur de par sa conscience et de sa raison. Cependant, il n'y a pas d'humanité chez les animaux car nous nous servons d'eux, que se soit pour manger ou pour se servir de leur peau. Prenons en exemple un enfant. Avant trois ans, l'enfant se sent. C'est à dire qu'il est conscient de ses états. Il sait lorsqu'il à faim ou froid et fait tout pour nous le faire comprendre. Passé trois ans, il se pense. C'est à dire qu'il est capable de rattacher ses expériences à son identité. C'est ce qu'on appelle la synthèse évolutive. C'est d'ailleurs grâce au passage du « je » au « il » que l'enfant de trois ans prend conscience de l'identité. Aristote dit que le bébé est en puissance un homme. Il atteindra donc l'acmé. A partir de 6 ans, il est donc capable d'une conduite de récit. Kant dit que l'éveil de l'enfant à la conscience de soi est le résultat d'une maturation. Dès lors que l'enfant emploi le « je », il a pris conscience de lui même de façon irréversible. Il accède désormais au règne des personnes morales. Il devient un sujet avec sa propre identité. Le pouvoir de la conscience repose sur le fait qu'elle est perçut comme une force autonome susceptible de s'opposer. Mais cette force n'est elle pas illusoire ? La conscience n'est elle pas toujours déterminée par autre chose qu'elle même ?

Il y a aussi ce quelque chose que nous ne pouvons pas connaître mais qui se démontre par ses effets, que Freud appelle l'inconscient. En fin de compte la conscience n'enregistre pas-t-elle ou ne traduit elle pas ce qui se trouve au delà d'elle et indépendamment d'elle ?

La découverte par Freud de l'inconscient met définitivement fin à l'illusion que je suis ce que je crois être quand je dis « je ». L'inconscient

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