L'idée de la vérité
Commentaire de texte : L'idée de la vérité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Octobre 2013 • Commentaire de texte • 347 Mots (2 Pages) • 802 Vues
A quelle vérité la raison nous mène-t-elle ? L’idée de vérité est étroitement lié à l’idée de raison. Et c’est parce que notre pensée est capable de raison que nous pouvons accéder à la connaissance. Cependant, n’y a t-i pas diverses sortes de vérités ? En effet, l’hypothèse d’un physicien ou d’un chimiste, soumise au verdict de l’expérience ne semble pas être du même ordre que la déduction mathématique. Nous allons d’abord examiner en quoi consistent la thèse rationaliste et la thèse empiriste et en quoi elles s’opposent.
Deux positions s’affrontent dur ce point : le rationalisme et l’empirisme. La thèse rationaliste consiste à dire que c’est la raison qui conduit à la connaissance vraie, dans la mesure où elle nous donne accès à la vraie réalité. Ainsi, selon Platon, si je veux savoir ce qu’est un chien et que je m’en tiens à ce que m’apprennent mes sens, je ne serai pas très avancé : quel est le chien réel ? Rex, Sultan, ou encore un autre ? Plus encore, quel est le Sultan réel ? [...]
[...] L’erreur dépend de nous : c’est nous qui nous trompons, et nous pouvons rectifier notre erreur. En revanche, lorsque je regarde un bâton dans l’eau, et que je le vois brisé, cela est totalement indépendant de ma volonté : les lois de l’optique font que je ne peux pas voir autrement le bâton que brisé, et même lorsque je me serais rendu compte de l’illusion, je continuerai à voir le bâton de la même manière. Quel est alors ce rapport entre l’erreur et la connaissance vraie ? [...]
[...] Selon Hume, les lois de la physique ne sont donc absolument pas nécessaire : elles ne reposent que sur l’habitude que nous avons de voir les phénomènes se dérouler de telle et telle manière. Avec Hume, c’est donc toute la connaissance qui est relativisée, et le caractère absolu de la vérité également. Il semble impossible de trancher entre rationalisme et empirisme : mieux vaudrait peut-être alors penser, comme Kant, que la raison et les sensations ne s’opposent pas mais sont complémentaires. [...]
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