L'histoire est-elle notre mémoire collective ?
Documents Gratuits : L'histoire est-elle notre mémoire collective ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar raynaldinhio • 3 Juin 2014 • 1 021 Mots (5 Pages) • 910 Vues
PHILOSOPHIE:
Sujet: L'histoire est-elle notre mémoire collective ?
L’histoire avant tout s’écrit. L’histoire est la mise en récit des évènements passés, et en cela elle s’apparente à une mémoire qui conserve le souvenir du passé. Parce qu’elle s’écrit, se transmet par l’éducation et les témoignages, s’entretient grâces aux cérémonies commémoratives et aux coutumes. Cependant, les suites historiques sont diverses et leurs synthèses se révèlent multiples et variées. Les formes historiques, mobiles, se succèdent sans répit et l’histoire semble éclatée en une multitude d’histoires, relatives à un point de vue donné, un contexte géographique, une culture. Dès lors, chacun peut avoir sa propre conception de l’histoire. Comment est-ce que toutes les mémoires individuelles peuvent se structurer en une mémoire collective ?
Dans quelle mesure la mémoire collective influence-t-elle la mémoire individuelle ?
Nous allons voir dans un premier temps que la mémoire collective est une mémoire partagée par un groupe, un peuple, une nation, un pays ou un regroupement de pays. Et dans un second temps, nousverrons que la mémoire collective constitue et modèle l’identité, la particularité, l’inscription dans l’Histoire du groupe concerné.
Pour commencer, nous allons voir que la manière de transmettre et d'entretenir les connaissances du passé que peut avoir un groupe, ou au sens plus large tout une communauté, a évolué avec le temps. Chez les grecs, la base de leur histoire est composée de mythes, mettant en scènes des personnages hors du commun et des divinités. On trouve un mythe pour toutes les choses que l'on peut chercher à expliquer. Dèrriere ces mythes se cache l'incapacité à donner une explication rationnelle. Par exemple pour la découverte du feu, les grecs racontent que Prométhée, un titan, a dérobé le feu ,et par la même occasion la technique, aux dieux de l'Olympe pour l'offrir aux Hommes car ces derniers n'avaient pas de caractéristiques propres à eux même.
Il n'est donc pas choquant qu'à cette époque, l'histoire soit réduite à des croyances, croyances qui sont tout de même commune à la plupart des cultures. En cela, comme précédemment pour les grecs, on retrouve chez les romains le même culte des divinités, par exemple le mythe de la boite de Pandor : ou l'on retrouve encore une fois les dieux qui font offrande à Pandor de qualités telle que le courage cependant Junon ( Héra chez les grecs ), va elle donner comme qualité la curiosité.
Ce qui va pousser Pandor à ouvrire la boite et donc délivrer tout les maux sur Terre.
En ce mythe on retrouve quelques coincidences avec le péché d'Adam et Eve dans la bible. Dans ces deux histoire, on retrouve une femme comettant l'impardonnable ce qui est censé entrainer de grands malheurs sur Terre.
Dans ces trois exemples, on retrouve de fortes ressemblances dans la manière de dissimuler l'incompréhension de certaines choses que l'on pouvait connaître à l'époque. Au fur et à mesure du temps, pour ces trois cultures pourtant très distinctes au premier
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