L'enfer C'est L'absence Des Autres
Note de Recherches : L'enfer C'est L'absence Des Autres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomysayh • 13 Janvier 2015 • 371 Mots (2 Pages) • 82 942 Vues
SUJET : « L’enfer c’est l’absence des autres ». Qu’en pensez-vous ?
I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS
L’enfer : état et/ou lieu de détresse, de souffrance, de tourment, de malheur, de supplice.
L’absence des autres : la solitude, la négation d’autrui, l’inexistence de la société.
II – REFORMULATION
- La solitude est source de détresse pour l’homme.
III –PROBLEME
- La vie solitaire est-elle un supplice ?
IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
Axe 1 : L’absence des autres comme source de détresse
- L’homme est un être naturellement porté à vivre en société.
ARISTOTE, Politique : « L’homme est un animal politique. »
- Le prochain est indispensable à mon humanisation et à ma réalisation car coupé du milieu social, l’enfant reste un simple animal.
Lucien MALSON, Les enfants sauvages : « Il faudrait admettre que les hommes ne sont pas des hommes hors de l'ambiance sociale. »
Lucien MALSON y fait la description détaillée de ces enfants dérobés très jeunes à leurs parents ou perdus, qui deviennent enfants-loups, enfants-léopards, enfants-gazelles, enfants-sangliers, ...- dont les cas célèbres du “Sauvage de l’Aveyron”, de Gaspard Hauser, etc.
- Autrui est une source d’enrichissement et d’aide pour moi car il m’apporte ce que je n’ai pas.
SAINT-EXUPERY, Terre des hommes : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. »
Axe 2 : L’enfer, c’est la présence des autres
- Autrui est source gène et d’angoisse qui par sa présence, son regard, ses actes etc., m’oblige à renoncer à mes désirs et envies et me dépouille de mes capacités.
SARTRE, L'être et le néant : « Je saisis le regard de l'autre au sein même de mon acte, comme solidification et aliénation de mes propres possibilités. »
Jean Paul SARTRE, Huis-clos : « L’enfer, c’est les autres ».
- Autrui est un être égoïste qui vise à m’instrumentaliser, me nuire voire me détruire au profit de ses intérêts.
Sigmund FREUD, Malaise dans la civilisation (1929) : « l'homme n'est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. »
Réponse : l’enfer est vraiment l’absence des autres.
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