L'apologie De Socrate

Lors de ce procès Socrate est accusé de différentes fautes qui sont : celle de corrompre la jeunesse athénienne mais aussi qu’il est responsable d’impiété. Pour expliquer d’où lui vient « cette fausse réputation » et son comportement dans la cité, il décide de raconter aux juges ainsi qu’aux personnes présentes une anecdote. Dans celle-ci, son compagnon Chéréphon est allé voir l’oracle de Delphes afin de lui demander s’il existe quelqu’un de plus savant que Socrate mais la Pythie lui répond que c’est l’homme le plus savant.

En évoquant ce fait passé, Socrate veut montrer la vérité de ce moment qui est à l’origine de l’opinion que les gens ont de lui. Il désigne même une personne qui pourra l’attester, le frère de Chéréphon, car ce dernier est mort. Cette vérité représente donc la relation entre une affirmation et le réel, une description fidèle d’un événement. De plus, dans La République, Platon fait de nouveau allusion à cette notion : « la fausseté est inutilisable par les Dieux, elle est utilisable par les hommes sous la forme d’un remède […] C’est donc aux gouvernants de l’Etat qu’il appartient, comme à personne, de recourir à la fausseté, en vue de tromper, soit les ennemis, soit leurs concitoyens ». Cela confirme que Socrate ne va pas mentir durant ce procès car il ne le peut pas n’étant pas un homme d’Etat. Il y a aussi dans cette phrase, une critique des hommes politiques que l’on retrouvera dans la deuxième partie.

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