Kant Emmanuel.
Dissertation : Kant Emmanuel.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex2404 • 18 Mai 2013 • Dissertation • 1 812 Mots (8 Pages) • 897 Vues
Que l’homme puisse disposer du Je dans sa représentation : voilà qui l’élève a l’infini au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Il est par la une personé, et en vertu de l’unité de la conscience maintenue a travers tous les changements qui peuvent lui advenir, une seule et meme personne, c’est a dire un être tout distinct, par le rang et par la dignité, de choses, tels les animaux dépourvus de raison, dont on peut disposer a sa guise ; et il en est ainsi meme lorsqu’il ne lui est pas encore donne de prononcer le Je, parce que celui-ci n’en et pas moins dans sa pensée ; pareillement toutes les langues, quand elles parlent a la première personne pensent ce Je nécessairement, meme si elles n’ont pas un mot particulier pour en exprimer la réalité. Cette capacité n’est autre que l’entendement.
Remarque étonnante ; l’enfant, déjà parvenu a une certaine facilite de langage, ne se met qu’a un moment assez tardif (au bout d’un an peu être) a se servir du Je, alors qu’il y a si longtemps parle de lui-même a la troisième personne (Charles eut manger, marcher, etc.) ; et une lumière semble en quelque sorte s’être faite en lui, lorsqu’il commence a se servir du Je ; a dater de ce jour, il ne revient plus a ce premier langage. Il n’ait auparavant que le sentiment de lui-même, il en maintenant la pensée.
Kant, Anthropology from a pragmatic point of view 1798
COMMENTAIRE DE TEXTE
ALEXANDRE BISH
Emmanuel Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique (1798)
Ce texte extrait de l’Antropologie du point de vue pragmatique de Kant traite de l’importance qu’a le pouvoir de dire « je » pour le sujet humain. En effet, pour Kant, cette force « éleve l’Homme au dessus de tous les autres êtres vivants ». Le pouvoir est a l’origine de la supériorité et de la dignité de l’Homme, c’est par la conscience que l’Homme devient un être moral, autrement dit un être capable de se penser lui-même et donc de s’interroger sur la nature et la valeur de ses actes. Dans la première partie, de « Que l’Homme » (ligne 1) a « sur la terre » (ligne 2), Kant formule la thèse tandis que dans la deuxième partie, de « il est par la » (ligne 2) a « l’entendement » (ligne 10), il l’explique. Enfin la dernière partie sert à exprimer l’origine de sa thèse et en meme temps à la justifier.
Que veut montrer l’auteur en écrivant ce texte ? Pourquoi ?
Dans la première partie, deux questions essentielles peuvent être posées. On pourrait d’abord se demander a quoi correspondrait le « Je » dans « Que l’homme puisse disposer du Je dans sa représentation ». Une manière de l’interpréter serait la capacité que l’Homme a, pour se penser lui-même, de se constituer a la fois comme sujet et comme objet de ses pensées. Kant en impliquant ce « Je » avec un « J » majuscule sous-entend la conscience de soi. En effet, le « Je » représente le « moi ». Qu’est-ce que le « moi » ? C’est une question que se posait Pascal. Le « Ich » (le « Je » dans la langue de Kant) c’est la conscience que je suis mais pas forcement ce que je suis. C’est ainsi que Kant différencie conscience et connaissance de soi.
Kant qualifie l’Homme comme bien supérieur aux animaux. Autrement dit, pour Kant, pour l’Homme mérite d’être considéré comme une personne et l’animal est rabaisse au sens des choses dont on peut user comme moyen. Or l’animal partage avec l’Homme beaucoup de valeurs comme celle d’être sensible, comme nous il peut souffrir. Il est donc diffèrent de la chose. En outre, l’Homme et l’animal ne sont pas si différents étant donne que Darwin a prouve scientifiquement que l’Homme descendait du singe.
La deuxième question que l’on pourrait se poser serait pourquoi cette disposition du « Je » fait-elle des Hommes des êtres privilégiés ? En quoi avoir une conscience de soi privilégie-t-elle l’Homme ? Kant l’explique dans la deuxième partie du texte. Ainsi, il commence par expliquer que par cette disposition du « Je », l’Homme devient une personne. Dans la Critique de la RAISON PURE, Kant définît la personne comme étant à la fois un sujet de droit et un objet de devoir. Elle est une valeur absolue existant comme fin en soi, s’opposent aux choses qui n’ont qu’une valeur relative et qui peuvent donc être utilisées comme de simples moyens. En ce sens, reconnaitre a une personne une valeur absolue, c’est en faire un objet de respect quelle que soit la condition de cette personne, meme lorsqu’elle se trouve limitée dans l’exercice de sa liberté. Grace a ce « Je » l’Homme peut créer une personnalité, s’engage dans une idée, prend parti. C’est ce qui fait qu’un homme est unique et qui aide a les distinguer les uns des autres. Etre un homme c’est l’unité dans la diversité, tous des êtres pensants (unité) mais tous différents (diversité). Kant parle aussi de « changements » qui peuvent arriver à l’unité de la conscience. C’est-à-dire qu’a travers tous les âges et que malgré tous les savoirs accumulent par la conscience, les changements moraux, la raison restera la meme et l’unité de la personne aussi. On change d’opinion, la vision de
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